mardi 22 décembre 2009

Cross des Violettes 2009

Je participe ce dimanche à mon premier cross. Je voulais le courir à plusieurs mais hormis Oswald qui est un avion loin de mon niveau, Philippe a un niveau comparable mais étant vétéran, il y a une course spécifique pour sa catégorie. Tant pis :-( ... Cependant lors de l'échauffement, je croise Sébastien, un newbie sympa (sur le "court" mais déjà centbornard) du groupe de Christian. On décide de partir ensemble.

Vu qu'on est dispatchés sur toute une bonne largeur de champ, j'ai beau être derrière le peloton, je me retrouve à même pas un mètre de la ligne de départ. Le coup de pistolet du starter se fait entendre et les Rafales, Mirages et autres chasseurs ont déjà décollés et se retrouvent au bout du champ qui nous sert de sas de départ.

Le classement définitif va se jouer rapidement et excepté un dépassement puis redépassement, l'ordre ne bougera pas jusqu'à la fin de la course. Nous concernant nous sommes ... les quasi-derniers :-) Mais bon, pas de souci, il suffit que chacun trouve son rythme.

Nous sommes assez chanceux car le sol est plutôt sec et la météo est au beau fixe.

Je découvre donc le parcours typique de cross et notamment :
  • ses différents sols : herbeux dense, portion de terre labourée, quelques endroits avec du sable, une traversée de route et même une portion de piste d'athlétisme
  • ses "obstacles" : tronc d'arbre en travers à enjamber, petites buttes, ruisseau à sauter
  • ses relances nécessaires après de nombreux virages assez serrés

Disons le clairement, même si je ne pousse pas la machine à fond, j'en "chie" quand même un peu. Je note ainsi que ma préparation spécifique avec une seule et unique séance d'entrainement orientée cross est bien maigre :-) mais tant pis aujourd'hui c'est atelier "découverte" ... Courir sur un sol meuble et instable bouffe énormément d'énergie et si les premiers ruisseaux se sautent allégrement, après 20' de course, on commence à avoir du mal à prendre de l'élan pour faire un saut digne de ce nom.

Je suis devant Sébastien durant les 2 premières boucles moyennes et la première grande boucle. Lors de la seconde grande boucle, Sébastien a un regain de pêche, me dépasse et restera devant jusqu'à la ligne d'arrivée.

La fin approche et la dernière butte se monte ... en soufflant et en souffrant :-)


Je passe la ligne d'arrivée en 41'12 soit mon record sur 10km route (mais ici avec 1km de moins en distance) et je finis avant-dernier :-) Sous la tente d'arrivée on a droit à une pomme et une bouteille d'eau. C'est con mais j'apprécie la dotation simplissime.

Cross des Violettes
Dimanch 20/12/2009 à 14h20
Chrono : 41'12
Distance officielle : 9.306 km
Distance GPs : 9 km

mercredi 16 décembre 2009

Ronde du Feu 2009

Première course où je ne cours pas pour moi. En effet, j'ai proposé à Nathalie de faire le lièvre de 43'.
Ce n'est pas qu'elle ne puisse pas y arriver seule puisqu'elle a déjà atteint les 42'50 au 10km de la boucle du Confluent mais elle voulait les passer sur un 10km qualificatif. Comme on voulait tenter le principe du lièvre pour qu'elle se dégage du chrono et qu'elle se concentre uniquement sur sa course, son souffle ... et ma pomme pour le rythme alors nous voici partis ensemble pour cette fois !

Un peu frisquet ce dimanche matin de décembre. On arrive bien vêtus de plusieurs couches de vêtements au début de l'échauffement. On croise Mic31 qui veut retâter du chrono sur bitume. Après plusieurs allers/retours à la voiture, on enlève une à une les pelures d'oignons et on arrive finalement sur la ligne de départ en t-shirt (et gants). Bizarrement, il y avait des sas préférentiels mais pourtant faisant partie du "tout venant", nous nous retrouvons sur la gauche au même niveau que les cracks.

Ne sachant pas trop dans quel état de forme je me situe j'en viens à douter de tenir les 43' ; on fera au mieux.

Le départ se fait au dessus de la départementale en descendant vers le stade. Comme souvent je pars un poil rapidement mais je ne suis pas si mécontent de moi et j'espère que Nathalie ne m'en voudra pas trop.
Rapidement je me cale sur les 14km/h prévus. Je ne veux pas déconner sur la régularité du rythme. Je ne suis pas là pour me faire plaisir mais avant tout pour assurer un train régulier ... conduite aux instruments de rigueur. Chose que je fais parfaitement sur les deux premiers kilomètres : 4'17 soit exactement l'allure prévue (42'50).

Ensuite, je suis surpris de constater que Nat lâche peu à peu du terrain : Début difficile ? s'endormirait-elle ? Ben non a priori c'est pas le jour. Elle me dit qu'elle a les jambes lourdes et pas moyen de les faire avancer. Tant pis, aucune course ne se ressemble n'est-ce pas ?

Je lui conseille donc désormais de laisser tomber l'idée du chrono et même si, un peu dégoutée, elle veut arrêter là, je la motive pour terminer la course en la prenant comme une séance de qualité en allure spécifique ... avec des récups inexistantes :-) ... ça fera toujours travailler le palpitant et les quadris/ischios :-)

Après quelques kilomètres où l'allure prend mal :-) elle revient peu à peu mais sans titiller toutefois son rythme de forme. C'est pas le jour, c'est pas le jour :-(

Le parcours de Ramonville n'est pas si plat que ça : des faux plats montants, le colimaçon du port technique à prendre 2 fois, des passages de ponts (canal et départementale), des virages serrés ... bref moi j'aime bien mais comparé à du tout droit/tout plat comme à Balma, je sais pas si c'est propice à un bon temps.

Je ne sais pas si ça la motive mais je répète à tue-tête "Allez Nat !" ... franchement ça doit la saoûler ainsi que les coureurs autour d'elles mais tant pis, je gueule :-)

La fin approche, on passe pour la seconde fois sur le pont au dessus de la départementale, on plonge vers le stade que l'on contourne pour enfin rentrer sur la piste. J'essaie de lui faire pousser une accélération dès la rentrée sur la corde mais elle n'a vraiment pas les jambes aujourd'hui. A l'opposé de l'arche d'arrivée, je regarde mon chrono, 42'49, .... tant pis on y arrivera pas cette fois. Malgré tout, sur les derniers cent mètres, elle pousse un max et arrive à sprinter, on franchit la ligne d'arrivée main dans la main : 43'34 ... Franchement pas si décevant que ça :-) ; Bravo Nat !

Allez repos maintenant ... pour remettre le couvert à Lescure d'Albigeois le 10 janvier !

Ronde du Feu 2009
10 km - Ramonville
13/12/2009 10h15
Temps réel : 43'34
Temps officiel : 43'35

mercredi 9 décembre 2009

Relais des Coteaux 2009

Mon parcours (second relais) relie Baziège à Labastide-Beauvoir soit 10,2 km.
J'ai l'intention de le courir tranquillement car cela fait quelques jours que je ne suis pas en forme ; j'ai même parfois l'impression de peiner lors du petit footing tranquille de 3/4 d'heure. Est-ce le contre-coup de la préparation 10km que l'on suit depuis l'été ? Toujours est-il que je vais lever le pied cette fin d'année et ça commence ici au relais des Coteaux.


Je pars donc tranquillement en footing+ dirons-nous. A peine je viens de passer sous le pont de la voie ferrée que j'entends derrière moi : "Eh attends moi !". J'ai alors la surprise de rencontrer Jean-Michel qui fait le relais avec des collègues de boulot et qui par hasard se retrouve avec moi. Je lui dis rapidement que je compte y aller cool et lui me dit que ça l'arrange car il doit se taper deux relais d'affilée, gastro d'une coéquipière oblige.

Nous voilà donc partis, quittant assez rapidement le plat pour monter sur près de 4km. La montée ne se fait pas en une seule fois mais en 3 à 4 paliers. Rapidement, on se rend compte que le vent est de la partie et quasiment de face. Je pourrais envoyer mais je ne le fais pas : pas l'envie, pas la pêche.

Comme j'ai pris l'appareil photo, je tente des clichés sans m'arrêter, portraits et autoportraits plus ou moins réussis ... plutôt moins d'ailleurs, faudra la prochaine fois penser à s'arrêter pour stabiliser tout ça.

Arrivés au 5ème kilomètre et surtout en haut de la première et plus longue côte, on s'arrête au ravito : une voiture garée en marche arrière sur le bas côté, une petite table pliable de camping et un papet derrière (bottes de pluie et casquette de rigueur) en train de remplir des gobelets d'eau et une assiette de carrés de chocolat et de pruneaux. Sympa le papet :-) ... Quelques mètres plus loin j'enrage de ne pas l'avoir flashé ... tant pis :-(

Ensuite nous nous engageons dans une descente assez longue où on pousse un peu plus mais là aussi sans trop forcer ... même si j'avais parfois quelques envies (la forme revient d'ailleurs en cours de course ... ça me rassure un poil), je pensais également à Jean-Michel qui, quoique apparemment plus en forme que moi, devait se taper un quasi semi-marathon.

Le vent se calme maintenant ... ou plutôt nous sommes soit dans le sens du vent ou bien à l'abri.

Une fois en bas de la descente, on rejoint d'autres coureurs sur une partie plate puis au 8ème km, virage à 90° sur la gauche et là ... petit torticoli en voyant le mur qui nous attend. Ca me fait un peu penser au mur sur le début du trail de Gruissan. Jean-Michel le courageux continue sans faiblir en trottant. De mon côté, je pense plus rentable de passer en mode "marche rapide" ... et puis surtout j'ai la flemme sur le coup :-)


Une fois le coup de cul passé, je finis par rejoindre Jean-Michel et nous poussons un poil pour terminer par une portion de plat.

Alors que je lui souhaite bon courage pour la suite, moi, je m'arrête là en passant le relais à Pierre qui commence par une montée sur une vingtaine de mètres.


Relais des Coteaux 2009
10/12/2009
Distance : 10.2 km
Chrono : env. 51'

lundi 23 novembre 2009

Boucle du Confluent 2009

Je débute souvent mon compte-rendu par un point météo ... ce doit être la déformation professionnelle. Mais bon, c'est tout de même important non ? :-) Bref tout ça pour dire que le temps est idéal ce dimanche : Plutôt doux, couvert et pas de vent.

Nathalie n'est pas trop motivée à tel point qu'elle parle de ne pas prendre le départ (mais ça n'augure en rien ses performances dans les minutes qui suivent ... elle terminera seconde féminine) et j'essaie de penser à autre chose de peur que cet état d'esprit ne déteigne sur moi. Comme d'habitude, on retrouve les collègues du club, on croise les connaissances (hello Michel, the king of the Citadell's) puis on part pour un petit footing d'échauffement, quelques montées de genoux et talons-fesses puis quelques lignes droites ... que je me retrouve à faire tout seul dans mon coin. Tant mieux, cele me permet de me concentrer sans pression.

09h45 approche, je me rapproche du troupeau, je m'insère dans la cohue et me rapproche un peu par hasard de Nathalie et Yan ... que je ne reverrai plus de toute la course ... ben oui chacun sa mer..... :-)

Top départ pas très net, je passe sous l'arche et déclenche mon chrono. Le début est assez heurté, il y a du monde et comme d'habitude la peur de perdre trop de temps me pousse à zigzaguer entre les coureurs et doubler. J'utilise comme d'habitude le trottoir à cet effet. Le flot est encore assez important quand on passe le premier kilomètre (3'59) et voyant mon départ un poil rapide, j'essaie maintenant de ne pas trop chercher à doubler. La voie cyclable sur laquelle on est n'est pas vraiment bien large ... raison de plus pour garder un rythme constant et gérer. On bifurque sur un droite 90° en descendant, on passe dans un espace vert sur les bords de la Garonne avec une petite tête d'épingle à gérer qui casse bien la vitesse.

Je passe le second et troisième kilomètre assez rapidement (environ 4'07) alors que je m'étais fixé un 4'10 jusqu'au 2 tiers de la course histoire d'assurer une fin plus honorable qu'au 10km du Stade Toulousain. J'hésite un moment entre me calmer vraiment et revenir à l'objectif initial et continuer à la sensation du moment sans savoir comment la seconde moitié de course et surtout la fin allait se dérouler.

Je décide de continuer au feeling. On passe par la sortie du parc avec sa petite montée ... qu'il faudra repasser au second tour ... puis après un petit détour on se dirige vers l'arche de départ. Peu avant la fin de la première moitié j'ai encore une envie d'arrêter là en me disant que je n'arriverai à rien aujourd'hui alors que physiquement ça va nickel. Mais bon je commence à connaître cette sensation qui est souvent trompeuse et surtout passagère. Arrivé au niveau de l'arche, Norbert et les collègues du 5km m'encourage.

Une fois passé le cap de la moitié du parcours je ne sais pas pourquoi mais je me relance avec une patate d'enfer. Mes chronos sont toujours très optimistes (en moyenne 4'07 à 4'08 au km) et j'arrive à tenir le rythme que je me suis auto-imposé et je parviens même à doubler quelques coureurs.

Pour la seconde fois, j'atteinds la maudite petite montée à la sortie du parc. Cette fois-ci je peine un peu et l'allure baisse mais je constaterai au prochain kilomètre que je ne me suis pas tant affalé que ça.

Le kilomètre qui suit celui incluant la petite montée laisse également les traces d'une récupération post-effort :-) mais l'allure quoi que plus basse que celle du début de course, est en train de relancer la bete :-)

Le dernier kilomètre est en vue avec son marquage au sol tous les 100m (bien vu finalement ce compte à rebours). J'essaie de doser tout ce qui me reste d'énergie, je sens le geste de ma foulée se détériorer et ma tête et mes segments libres (z'avez vu, je cause comme les pros hein ?) se baladent un peu comme ils veulent. Mon souffle commence sérieusement à ressembler à un asthmatique en pleine crise (cf. photos du finish).


Je me fais doubler. C'est difficile à assumer mais autant je le précise quand c'est moi l'accélérateur autant ici c'est moi le trainard. J'essaie de m'accrocher tant bien que mal mais justement trop mal pour essayer de suivre quelqu'un ... je balance tout au max et puis ça fera ce que ça fera ... 100m ... 50m ... 20m ... les nonottes à l'applaudimètre ... et enfin le bip sur le tapis de la ligne d'arrivée.

Et là, comme je n'ai que les temps intermédiaires au kilomètre, la surprise de changer de cadran sur mon chrono et de noter le temps sur la distance ... c'est un nouveau record ... enfin, je veux dire mon nouveau record 41'12 !!! Content Sébastien :-)

10km de la Boucle du Confluent
Dimanche 23 Novembre 2009 - 09h45
Temps officiel : 41'18
Temps réel : 41'12


mardi 27 octobre 2009

Stade Toulousain 2009

Comme des pros, on (Philippe, Nathalie et moi) avait minuté l'échauffement pour arriver fin prêts sur la ligne de départ à l'heure H. Seulement, le départ a été retardé d'au moins 15 minutes ... Tant pis, on a fait au mieux en continuant un peu de trot alterné avec quelques accélérations.
Après le 10km de Tournefeuille qui m'a un petit peu fait gambergé, je ne sais plus trop sur quelle base partir : entre 4'11 qui est mon allure record sur la distance et le 4'22 de ma piètre performance "tournefeuilloise" (?). Espérant un mieux (petit désir de "vengeance" quand même) et ne voulant pas non plus me cramer, je me fixe au matin de cette course une allure de départ aux alentours des 4'15 soit un chrono de 42'30. En fait, je me fixe une allure au cas où je ne puisse pas m'empêcher de zyeuter le chrono à tout bout de champ ... mais le but est sur cette course de courir "à la sensation" ... Norbert si tu me lis ... regarde un peu ces efforts ! ;-)

Nous voici maintenant, et comme souvent, agglutinés sur le côté pas loin de la ligne de départ. Le top est donné et nous partons pour un tour extérieur du stade de rugby E. Wallon. Je pars relativement vite et je quitte des yeux Philippe et Nathalie. Alors que nous nous apprêtons à sortir du stade, j'ai la surprise de croiser ceux qui terminent le 5km (ou plutôt 4.2km comme annoncé a posteriori). C'est bizarre ... et sans ligne de démarcation ça fait un peu bordélique. Ce sentiment est renforcé quand nous passons par le souterrain au dessous de la rocade pour rejoindre les berges du Canal. Bref, je trouve que l'organisation a un peu "merdé" sur ce coup car certains coureurs ont parfois même du s'arrêter pour éviter de se percuter :-( ... dommage.

Revenons dans la course ... il fait beau mais pour l'instant et comme sur la majorité du parcours nous avons rejoint l'ombre le long du canal. Petit t-shirt de rigueur sous le maillot du club ... que je supporterai jusqu'à la ligne d'arrivée. Après un 1er kilomètre plutôt rapide (moins de 4'), le second (4'04) est toujours plus rapide que mon allure objectif. Mais bon ce n'est qu'un contrôle a posteriori et je décide de continuer au feeling tout en calmant un peu le jeu car j'ai peur de ne pas tenir ce rythme jusqu'au bout ... rythme ô combien lointain de mon timide 4'18 du début de Course à Tournefeuille.

Les 3ème et 4ème kilomètres ne sont pas spécialement difficiles mais comme souvent à ce kilomètrage, je ne suis pas encore "dans" la course et il y a toujours un cap à passer avant de "débrancher" le cerveau et de se mettre enfin sur les rails et ... rouler. Mais bon je suis content de constater que je tourne à mon allure record sur la distance.

Les 3 kilomètres suivants se "suivent et se ressemblent" avec plutôt de bonnes sensations et une allure que je parviens à réguler sans souci. En fait j'avais déjà la forme à la séance de spécifique de mercredi mais je méfie des quelques jours pré-course où sans trop savoir pourquoi la forme peut disparaître. Vers le 7ème kilomètre j'aperçois de l'autre côté du Canal Norbert et Yann qui sont gentiment venu nous supporter.

Cependant l'aide psychologique ne va pas empêcher de "m'affaler" et maintenant que la fin approche, ça commence à devenir difficile, surtout qu'avant d'effectuer le demi-tour au niveau des ponts-jumeaux il faut se taper un ch'ti faux-plat montant qui, plutôt en fin de course, a facheuse tendance à calmer mes ardeurs ... l'allure chute à 4'20 ... essayons de ne pas chuter plus :-( ...

Malgré un parcours où on retrouve le "chemin de la maison", le 9ème kilomètre est du même acabit et si je ne passe pas au delà de 4'24 c'est une chance. Pour terminer, on refait à nouveau un tour extérieur du stade où j'essaie de donner ce qu'il me reste dans les derniers 100m ... un petit sprint pour la forme histoire de se cramer bien comme il faut :-)

Au bilan une fois la ligne d'arrivée franchie je suis surpris de lire à mon chrono exactement le même temps à la seconde près que ce que j'ai pu faire en juin à Muret soit 41'54 !!!

Je suis donc plutôt content d'avoir renoué avec mon niveau de fin de saison. Comme je disais à Norbert, voilà maintenant une base sur laquelle il va être intéressant de travailler : Cross nous voilà !!! ;-)


10km du Stade Toulousain
Dimanche 18/10/2009 vers 10h15
Temps officiel : 41'56
Temps réel : 41'354

lundi 26 octobre 2009

Tournefeuille 2009

Difficile de faire le résumé d'une course qui a abouti à un chrono décevant sans en connaître véritablement les causes. Un jour sans probablement ...

La préparation a pourtant été suivie scrupuleusment (comme d'habitude en fait) et les sensations n'étaient pas spécialement mauvaises ... exceptées ces fichues séances de VMA longue que je n'avais pas pratiquées depuis Mathuzalem. Ces séances de 1000m en VMA longue c'est dur de chez dur quand même ... mais bon ... c'est la séance qui veut ça :-)

La compétition de Tournefeuille était étiquetée "préparatoire" par Norbert et c'est d'ailleurs une des raisons qui ont fait que les séances de spécifique étaient relativement absentes de cette préparation ... celles-ci étant plutôt programmées pour plus tard et notamment avant le 10km du stade Toulousain.

Bref, il fait pourtant un temps idéal ce 04 octobre à Tournefeuille pour un 10km (un poil chaud pour ceux qui faisaient le semi). Je veux partir sur une base de 43' qui me semble correcte (j'ai couru 2 fois de suite en dessous de cette barrière à Balma et Muret).

Malgré le faux plat montant dès le départ, je tiens sans trop de souci l'allure d'environ 4'18 sur les 2 premiers kilomètre. La bosse au niveau du lac de Sesquières me fait chuter à 4'21 mais rien d'alarmant. Après la descente je ne parviens cependant pas à accélérer pour tenter d'équilibrer le chrono. Je me retrouve à ce moment avec Dan. On se suivra ainsi jusqu'au ravitaillement du 5ème kilomètre où je le quitterai définitivement (Dan a fait une méga-coupure cet été ... ceci explique cela). Cependant, je suis loin d'être un foudre de guerre et mon allure baisse lentement mais inexorablement ...

Encore mieux (enfin j'me comprends), à partir du 7/8ème kilomètre j'ai une douleur à la clavicule qui me force à ralentir encore plus pour que la douleur s'estompe tant bien que mal. Je continue comme ça jusqu'à la fin, lamentablement, où je passe la ligne d'arrivée en 43'36 à mon chrono.

Dès la fin d'après-midi, je me mets à éternuer et à me moucher comme c'est pas permis ... comme si j'avais chopé un rhume d'un coup d'un seul ... ça me lâchera pas pendant au moins 3 jours. Au passage, c'est exctement le bis repetita et le même effet kiss-cool qu'à Lescure d'Albigeois début janvier.
Est-ce que d'un rhume que je chope à l'issue de la course car "immunitairement" fatigué après un effort violent ? Est-ce que c'est une sorte d'inflammation particulière post-effort toujours du à un effort de compétition ? Est-ce que c'est tout bêtement un rhume que je couvais depuis la fin de semaine et il a suffit que je me rentre un peu dedans pour qu'il se déclare.

Enfin bon, des détails pour dire ce que je résumais au début : un jour sans :-(

10km de Tournefeuille
Dimanche 04/10/2009 à 10h
Temps officiel : 43'45
Temps réel : 43'36

mercredi 26 août 2009

Saison 2009-2010

C'est l'été (la fin certes), bientôt le début de nos congés et pourtant la pause CAP estivale s'éloigne déjà. Le trail de l'Ikalana est passé par là et depuis il y a déjà eu la reprise des séances de côtes et des fameux 30/30 à VMA ... avec une température telle que le mot "échauffement" décrivant le footing d'une vingtaine de minutes précédant la séance prête à sourire.


Mais au fait la reprise pourquoi ? La saison sera divisée en deux :
  • Une première partie destinée (encore) à tenter d'améliorer notre "vitesse de base" et notamment nos chronos sur 10km. Elle s'étale de fin août (et oui nous y sommes) à début mars, date du 10km de Blagnac. On pourra éventuellement considérer le 10km de Seissan-Auch comme un ultime rattrapage possible. Accessoirement on veut bien s'essayer à quelques cross puisqu'il parait que c'est une bonne préparation hivernale à la course sur route.
  • La seconde partie de saison sera dévolue aux trails avec augmentation de la distance de compétition. Le point de mire étant le marathon des Burons et sa grosse quarantaine de kilomètres.

En prime on livre l'objectif pour le début de saison 2010-2011 => le marathon de Berlin !


lundi 24 août 2009

Ikalana 2009

08h30 ce samedi 15 août 2009. Il fait bon "tendance chaud". Termes bizarres pour signifier qu'on s'attend à une matinée avec hausse rapide des températures même si la température semble idéale au moment du départ.


Luc me demande sur quelles bases je pars mais je ne sais vraiment pas. Malgré ma non-préparation, j'avais dans l'idée de faire un poil plus de 2h sur 22km soit un peu moins de 11km/h de moyenne (à comparer aux 2h11 du 23 km de Gruissan). Seulement le 22km s'est transformé en arrivant sur place en 24km ... alors bon, on part au feeling et on verra bien.

Le départ s'effectue à 8h35 comme prévu, soit 5 minutes après le départ du 34km. Nous quittons le contre-bas du barrage pour faire un bref passage en ville avant de quitter le bitume et de débuter par une bonne petite côte ombragée. D'ailleurs, outre quelques passages en plein champ, la grosse majorité du parcours se fera à l'ombre. Un très bon point vu la saison.

Rapidement, je m'aperçois que Luc ne parvient pas à me suivre alors que j'ai de mon côté un rythme pas forcément bien rapide. Comme il était loin d'être en forme aujourd'hui, ça ne me choque pas plus que ça et je décide, lâchement :-) de continuer tout seul.

Ce début de parcours monte souvent, pas forcément fort, mais comporte plus de D+ que de D-. Du coup je me dis que le retour sera plus tranquille. Durant le premier tiers de la course, je double quelques personnes sur un parcours assez varié, du chemin de terre classique puis de la mono-trace sur un sentier herbeux, petite descente dans un dédalle relativement profond où les appuis se font sur les côtés, parcours asséché sans doute creusé par une pluie torrentielle passée , passage d'un cours d'eau ... sans possibilité de rester au sec, champ, etc.

Sous mon pied droit, je sens déjà un problème récurrent avec mes semelles orthopédiques neuves sinon récentes. Une ampoule se forme sous ma voûte plantaire côté intérieur du pied. Le passage dans l'eau ne va pas favoriser son "extinction" ...

Je passe devant le 1er poste de ravaitaillement où je ne prends rien car j'ai encore beaucoup d'eau dans les 2 bidons à ma ceinture et je n'ai pas encore prévu de grignoter.

Après une petite heure de balade, je commence à faiblir un peu et j'aborde les montées avec plus de tranquilité ... ou de faiblesse c'est selon :-) A ce moment je me fais un peu doubler par d'autres et certains me souhaitent bon courage. Je n'ai pas le temps de leur expliquer que j'aborde ce trail en reprise après la coupure estivale sans aucune préparation trail et dont la sortie la plus longue précédent ce samedi avait duré seulement 1 heure. Enfin bref, beaucoup de discours et de blabla pour dire que je faiblis :-)

Peu après la bifurcation entre les parcours de 24km et 34km, je décide de manger une barre énergétique que je mastique lentement tout en courant ... une habitude à prendre. On arrive au point culminant du parcours et juste avant une portion plate le second ravitaillement arrive. J'en profite pour faire remplir un de mes bidons. Il commence à faire chaud et je n'hésite pas à boire très régulièrement.

La fin du plus gros D+ ainsi qu'aidé par ma barre énergétique, je retrouve un peu du poil de la bête. On oblique alors sur la gauche où commence une longue et douce descente où "j'envois" un peu ... façon de parler hein, c'est Sébastien qui parle et pas un Thomas Lorblanchet ou un Patrick Bruni :-) A cause de mon ampoule je modifie un peu mes appuis mais ça passe.

Je rejoins un type qui se trompe de chemin à deux reprises et termine à un moment dans le jardin d'un particulier. Pourtant, je trouve le marquage du parcours au top. Enfin bon ... un moment d'inattention est vite arrivé. Arrivé à son niveau on échange quelques mots. Il me dit être un habitué des ultras et il fait ce "petit" 20km pour essayer de retrouver de la vitesse qu'il n'a plus l'habitude de pratiquer. On reste ensemble quelques minutes puis je le dépasse dans une petite montée.

Sur la fin le classement ne bougera plus trop. Ce qui me fait dire que le classement d'une course semble se faire surtout sur les 1er kilomètres où il faut se "placer" et ensuite il ne reste "plus qu'à" stabiliser l'allure, garder son rang ... et tenir.

En parlant de tenir, on arrive à un des derniers ravitaillements et il était temps car je n'ai plus d'eau dans mes bidons et je commencais à avoir soif ... Attention : boire avant d'avoir soif dit le conseiller du coureur à pied. Un coureur demande combien de bornes il reste ; réponse de la bénévole : 6km .. hum hum permettez-moi de ne pas être d'accord mais mon GPS indique qu'il ne reste plus qu'environ 4.5 km ... enfin, je me tais et pensant être dans mon droit, je continue, confiant dans la technique plutôt que dans la parole d'une bénévole qui a le soleil qui doit lui taper sur la tête ... en ces fins de parcours tout kilomètre en moins est bon à prendre.

Sitôt quitté la sympathique bénévole qui m'a refait le plein, on aborde la dernière montée ou plutôt "rapaillou" (pour les occitanisants). Je marche ... je sue ... mais ça passe.

Le parcours devient alors plus tranquille, les chemins sont en légère pente descendante ; c'est agréable ... excepté que mes ampoules (car oui je sens également des échauffements sous ma voute plantaire gauche) me forcent à changer ma foulée et mes appuis.

Du coup ça ne rate pas, j'ai du être programmé pour les 22km initiaux et arrivé à peu près à cette distance des crampes commencent à apparaître ... et merd.....

Je baisse le rythme mais je me fixe tout de même comme objectif de tenir 10km/h de moyenne sur l'ensemble du parcours jusqu'à la fin. Je me fais au passage doubler par mon ultra-trailer que j'avais précédemment dépassé :-)

Arrivé au 24ème kilomètre, je maudis (mais que passagèrement, rassurez-vous) les organisateurs car ma bénévole avait raison : il restait bien près de 6 bornes à parcourir toute à l'heure. On passe par une forêt, le chemin ombragé longe le lac, c'est sympatoche comme arrivée. Ensuite c'est moins intéressant (mais la fin est proche alors ça compense) : on longe un parking, on passe sur le barrage on contourne le point d'arrivée pour passer au dessus du canal de trop plein du barrage et on arrive ... enfin :-) !

Au final un chrono de 2h33 (2h38 officiellement car même début de chrono que les 34km) et j'ai tenu mon 10km/h de moyenne.

Un bilan positif mais aussi des leçons à tirer pour mes prochaines courses "au chaud".
Le parcours était très agréable, généralement ombragée, assez varié, assez roulant (même si ma condition physique du moment n'était pas extra). Pas trop de monde mais assez pour ne pas se sentir trop esseulé sur la fin.

Le souci c'est que cela fait deux fois que je termine dans de "mauvaises conditions" après une course avec des températures un peu élevées. Par "mauvaises conditions" il faut comprendre que je fais un petit malaise à l'arrivée ou peu après et il faut que je me pose comme une carpette et que je sieste de force 1h à 1h30 avant de retrouver mon jus et mes esprits.

Un mort-vivant juste après la course :

1h30 après, réveillé par les effluves de paëlla :

Les causes possibles :
- Une mauvaise hydratation : cela me parait peu probable surtout sur cette course où je n'ai pas arrêté de boire. Mais bon, étant un gros buveur à la base, sur les prochaines course du même type j'hésiterai encore moins à vider mes bidons.
- La bouffe : Je n'ai pris qu'une seule barre énergétique après environ une heure de course. Je pense que j'ai merdé entre autre à ce niveau : je vais adopter sur les prochains trails (quelles que soient les conditions de températures d'ailleurs) une prise de solide tous les 3/4 d'heure à une heure. Sur l'Ikalana j'aurai du prendre au moins une seconde barre vers les 1h45 de course et le coup de pompe des 22km ne doit pas y être étranger.
- Les cachetons : Ben oui il ne faut quand même pas oublier que j'ai quand même mon "problème" de surrénales qui ne produisent plus grand-chose et le fait d'avoir pris mon cacheton du matin à 5h30 du matin et d'avoir attendu 11h pour prendre celui de la mi-journée fait que le laps de temps est un poil long. La prochaine fois j'essaierai d'attendre 8h pour le premier et d'anticiper à 11h celui que je prends d'habitude à midi ... à voir ce que cela donne.
- les ampoules : ces maudites ampoules (que j'avais déjà eues au trail des Capucins) proviennent de mes nouvelles semelles. Surtout, erreur de débutant, je ne les ai pas "faites" lors de sorties du week-end. Je pense qu'il y a également un souci de conception avec de légères nervures sur le support de voute plantaire qui doit créer ces zones d'échauffement ... à voir avec la podologue.
- Les sorties longues : ben elles ont été absentes (1h max souvenez-vous !) mais bon là j'ai cherché sciamment le bâton pour me faire battre puisque nous étions en reprise et je ne voulais pas charger la mule directos ... l'idée était de faire ce trail tranquillou ... mais ça a été le cas rassurez-vous ! ;-)

NB : Les quelques photos d'avant et d'après course sont dues à belle-maman, merci ! Et oui encore une fois j'avais oublié mon appareil pour les photos durant la course, honte à moi !!!

Trail de l'Ikalana - 25.7 km
Villefranche-de-Panat- 15/08/2009 08h35
Chrono Officiel : 2h38'
Chrono Réel : 2h33'

lundi 20 juillet 2009

L'entraîneur

Nous procédons comme chaque année, Nathalie et moi-même, à notre coupure estivale de 10-15 jours (de farniente) histoire de se ressourcer tant physiquement que psychologiquement. En guise de débriefing de cette saison désormais passée, je trouve ici l'occasion de parler d'une personne importante dans ma pratique de la course à pied et de remercier l'élément clé qu'il est de toute préparation à une compétition en particulier, j'ai nommé "l'entraîneur".

Chacun a sa propre définition de ce qu'est un entraîneur et des qualités que celui-ci doit posséder. Du coureur dit "loisir" au coureur de niveau international mais aussi "transversalement" (à niveau équivalent), la sensibilité et les aspirations de chaque coureur nourrira une définition différente de ce qu'on appelle également " le coach".

Je ne viens de terminer que ma seconde saison de course à pied et j'ai déjà changé d'entraîneur à la fin de ma première saison pour celui qui m'entraîne actuellement ... et qui semble rempiler pour une saison supplémentaire, merci à lui :-) ... Ainsi, pour parler des qualités qu'un entraîneur doit posséder, je ferai le bilan de ces deux saisons passées et des deux entraîneurs que j'ai pu côtoyer ; tout ceci avec des idées pas forcément originales et présentées un peu en vrac ...


Avant toute chose, je veux parler ici de ce qui rassemble tout entraîneur au delà de tout ce qui peut les diviser par la suite : ils sont tous passionnés par le sujet et c'est là je crois le point commun de nombre d'entraîneurs qui, malgré des visions parfois différentes de l'entraînement lui-même et des athlètes qu'ils encadrent, ont tous pour passion la course à pied.

La confiance : C'est une qualité qui doit être réciproque entre l'entraîneur et le coureur et c'est la base de toute relation future. Ainsi par exemple, au cours de ma 1ère saison, je me suis interrogé sur l'adaptation du contenu de certaines séances d'entraînement à mon niveau du moment, de la valeur de résultats extrapolés suite à des tests. J'en ai parlé à mon entraîneur et l'absence de "retour" de sa part m'a instillé petit à petit le doute sur le contenu de mon entraînement et sur la capacité de mon entraîneur à répondre à mes interrogations. Tout ça pour dire que tout doit être clair entre l'entraîneur et son coureur : les objectifs fixés, la condition physique du moment, le vécu des séances, les compétitions réalisées, etc. bref toutes les informations échangées.

De cette expérience découle une seconde qualité essentielle que doit posséder un entraîneur : la capacité de dialogue et d'écoute vis-à-vis du coureur : savoir écouter le coureur et répondre à ses interrogations. La première saison, cet aspect a été très peu présent et cela a été une des raisons de mon départ. J'ai trouvé ce dialogue avec mon entraîneur actuel. Le dialogue permet d'expliquer certains aspects de l'entraînement mais également de confronter des points de vue différents. Et oui, cela dépend bien sûr des individus mais tout coureur n'est pas forcément et uniquement "exécuteur" de séances d'entraînement et de compétitions ; il lui arrive (parfois) par exemple de se demander à quoi peut servir telle séance :-)

Feed-back sur les séances : l'entraîneur, sans être obligatoirement présent à toutes les séances, doit également savoir utiliser les sensations de vécu de la séance par le coureur afin d'adapter le programme et/ou corriger le tir.

Une qualité également nécessaire de l'entraîneur (et c'est un grande qualité que possède mon entraîneur actuel) est de se mettre au niveau des attentes de tous les coureurs qu'il conseille/encadre. En effet, je fais partie d'une groupe assez hétérogène dans la façon d'aborder la course à pied. Certains coureurs (généralement des personnes "peu rapides" mais certains coureurs avec de bonnes capacités sont également dans le même état d'esprit) se foutent royalement de l'aspect compétition et ont une approche que l'on qualifie habituellement de "loisir", d'autres d'un niveau moyen (comme moi) s'y intéressent un peu. L'entraîneur doit prendre en compte le type d'approche de la course à pied par le coureur afin de répondre à ses attentes et en fonction des moyens que celui-ci peut et/ou veut y mettre : adapter un cadre assez rigide pour ceux qui le demandent, rester plus ouvert pour d'autres, etc.

Faut-il également rappeler que l'entraîneur est un Homme comme les autres et à ce titre qu'il n'est pas parfait. L'entraîneur a ses propres limites : il ne peut être à la fois un dieu de la physiologie, de la bio-mécanique, de la biologie, de la psychologie humaine, etc. Et une des qualités que doit donc avoir un entraîneur est la modestie : savoir dire "je ne sais pas" ... mais je cherche :-)

L'entraîneur est au service du coureur (la plupart du temps bénévolement faut-il le rappeler) et est là pour servir des objectifs choisis en commun avec son coureur. C'est une attitude très altruiste même si en retour il obtient bien sûr quelques satisfactions personnelles ... enfin, on espère un peu quand même en tant que coureur :-)

Au fait, j'allais oublier : ... un peu de pub quand même :-) ... notre entraîneur s'appelle Norbert ANDREETTO, est entraîneur FFA niveau 1 (bientôt niveau 2 hein ? !!!), bénévole au Satuc depuis septembre 2008 et je le remercie encore pour tout ce qu'il me fait faire 4 voire 5 fois par semaine plus de 10 mois par an :-) et pour tous les objectifs qu'il me permet d'atteindre !

dimanche 19 juillet 2009

Muret 2009

Le 10km de Muret est la dernière course avant la coupure estivale.
Vu la chaleur des jours précédant, la préparation n'a pas été suivie à la lettre et les séances ont été allégées : volume des séances moindre, longueur des fractions plus courte, temps de récupération plus longs, etc.
De plus, les gros rendez-vous étant passés et fin de saison oblige, la motivation n'est plus au top ...
A tel point qu'on comptait annuler cette course en cas de prévision de température supérieure à 30°C et on pensait sérieusement adapter les objectifs si celle-ci dépassait les 25°C.
Finalement, les plans sur la comète en fonction de la météorologie n'étaient pas nécessaires puisque la température est plutôt clémente.
Cependant quelle "tactique" adopter concernant l'allure ? Si on oublie l'expérience malheureuse d'Auterive, mon dernier 10km remonte à Balma avec un chrono de 42'42. Me sentant moins bien préparé, je compte partir sur un chrono de 43'30 à 44' quitte à voir sur la fin les restes que j'ai dans les jambes.

Ave Luc et Nat, nous débutons notre échauffement par un petit footing habituel et nous terminons pas quelques levées de genoux et accélérations sur le centre de la piste d'athlétisme qui est en gazon artificiel ... sensations bizarres d'avoir le pied qui s'enfonce dans ce qui ressemble à du sable (sous le plastique vert du pseudo-gazon).

Le départ est donné à 20h45, donc avec 15' de retard sur l'horaire prévu. Je n'ai pas l'impression qu'on soit très nombreux sur la ligne de départ. Le starter indique que l'on va commencer la course par deux tours de piste. Le départ a lieu et c'est la première fois que je vois (et que je suis) dans une meute de coureurs sur une piste d'athlétisme mais bon, le rythme est plus tranquille que les sessions précédentes de sprint et demi-fond. J'essaie comme d'habitude de ne pas partir trop vite (merci le GPS), ce que je parviens à faire.

On sort du stade et je me rend compte que l'Autolap met du temps à me comptabiliser mon 1er kilomètre ... en effet, j'ai oublié de le mettre ! Grrrr !!! Alors tout en courant, je navigue dans les menus de mon ch'ti Garmin pour arriver à mes fins. Ouf, c'est fait, petit coup de stress quand il n'a plus ses repères chronos le Sébastien ... pas encore prêt à courir rien qu'aux sensations :-) !

Vers le 3ème kilomètre, on entame une petite côte pas bien méchante que j'avale sans trop baisser mon rythme. D'ailleurs, je m'aperçois que depuis le début je suis assez rapide, plus rapide que mon rythme prévu (43'30) voire même plus rapide que mon actuel record. Aïe, que faire ? "le doute m'habite" comme dirait l'autre ; que fait-on Capitaine, on continue ou on calme le jeu ? Finalement, après avoir bien écouté mon corps (on discute souvent ensemble ça vous étonne ?) et me rendant compte que les sensations sont bonnes, que je me fais vraiment plaisir à courir aujourd'hui, que la maudite contracture au mollet gauche est miraculeusement absente, je décide de continuer ainsi jusqu'au moins au 6ème/7ème kilomètre.

La course continue et nous passons dans des zones résidentielles de Muret. A un moment, une zone d'épongeage se présente à nous. Il ne fait pas forcément chaud mais j'en profite quand même pour me refroidir les bras et la nuque. Après cela, on passe par une descente courte mais assez raide où j'essaie toujours de baisser mon amplitude de pas, mon centre de gravité et d'augmenter ma fréquence de course. Tout de suite après, un faux-plat montant se présente où j'essaie de maintenir l'allure, chose que je parviens à faire puisque mon allure est toujours aussi soutenue (façon de parler bien sûr, tout cela étant à replacer vis-à-vis de mes objectifs).

On se dirige alors à nouveau vers le stade avec une longue ligne droite qui passe devant celui-ci. Comme sur tout le parcours, je prends au maximum la corde de la trajectoire où je passe bien sûr sur les trottoirs et sur cette longue ligne droite, voyant au fond les coureurs obliquer à gauche, je serre à gauche dès le début. Se faisant, je loupe le ravitaillement du 5ème kilomètre qui est placé au milieu de cette portion mais sur la droite. Ce n'est pas bien grave sur un 10km, pense-je, et de toute manière je n'avais pas soif.

On continue ainsi et, alors que dans mon esprit on était parti sur un parcours suivant les pétales d'une fleur autour de la piste, donc un seul circuit, je suis surpris de repasser sur la portion de la première moitié déjà courue. En fait, le site Internet de la course ne possédait pas le détail du parcours de cette année et ayant trouvé le parcours de 2007, je pensais que l'organisation ne l'avait pas modifié depuis. Erreur ... pas bien grave si ce n'est la surprise du moment.

Du coup, le fait de faire 2 boucles m'a peut-être servi à gérer la suite de la course . La petite montée a été "engloutie" comme au premier tour et sur la suite du parcours, je me sentais de mieux en mieux avec un seul "problème" en tête : quand accélérer ? car j'avais les jambes, je n'attendais que ma propre décision et ma crainte était bien sûr de me cramer avant l'arrivée.

Je prends la décision de pousser plus fort entre le 6ème et le 7ème kilomètre (comme prévu finalement) et le fait de connaître à l'avance les difficultés du parcours me simplifie psychologiquement la tâche ... et c'est bizarre car habituellement je suis plutôt réfractaire aux parcours en plusieurs boucles identiques.

J'accélère donc, double "encore" :-) des coureurs et me fixe à environ 1km de l'arrivée à un groupe de 2 coureurs et une nana assez véloces. Je les suis ainsi jusque dans le stade où nous devons courir encore un tour de piste extérieure. Arrivé sur la piste, je commence à accélérer, je doubles les deux gars puis arrivé au niveau de la nana, mon "non-esprit" de compétition me fait lui dire tout en restant à son niveau : "je vous interdis de vous faire doubler par moi !". Je la laisse alors repasser devant avec ses accompagnateurs et termine derrière ce trio.

Je franchis la ligne d'arrivée en ... roulement de tambour .... ben merde, j'en sais rien car je croyais avoir appuyé sur STOP et ce n'était pas le cas. Malgré une rapide estimation grâce aux chronos des coureurs qui m'entoure, je préfère attendre l'affichage du classement qui m'indique que j'ai battu mon record sur la distance avec un chrono de 41'54. ! Yes !!! Moins de 42' en dernière course de la saison, ça c'est cool !

Au bilan, que de bons retours. Je suis bien sûr hyper content de moi. En fait, j'y suis allé sans trop savoir comment j'allais courir. Malgré cela, dès le début, je me suis senti bien, notamment libéré du fait de ne pas sentir la contracture au mollet gauche qui m'enquiquine parfois. Question sensations, c'était le jour et la nuit avec Balma. Je suis parti un poil vite mais finalement j'ai continué à ce rythme car je me le sentais.

PS : Désolé mais je n'ai pas pris l'appareil photo lors de cette virée muretaine :-(

10km de Muret - Edition 2009
Date : Mardi 07/07/2009 à 20h45
Temps officiel : 41'51
Temps réel : 41'54

mardi 7 juillet 2009

Trail des Capucins 2009

Il fait frisquet ce matin. On a une petite pensée pour les traileurs du 85km qui sont partis à 4h du matin et qui ont rencontré le minima du jour : 4.9°C à Nasbinals relevé par Météo-France ... Brrrrr !!! Nous concernant c'est un poil plus élevé mais ça ne doit pas dépasser les 6 à 7°C. Malgré cela, on est pour la plupart en short et même si je le prends avec moi, je ne porterai finalement pas mon coupe-vent au départ. Le ciel est plutôt couvert et les éclaircies restent rares mais l'essentiel est là : il ne pleuvra pas.


Nous sommes donc regroupés et prêts à partir dans le village de Nasbinals en contre-bas alors que résonne la musique d'Era (les chants grégoriens sont décidemment bien implantés dans le monde trail). Le top départ est lancé et la course débute par la montée sur la route à travers le village. Dès la sortie en direction d'Aubrac nous bifurquons sur la droite pour rentrer dans une forêt. Dès le début, j'ai zappé Patrick et Nat et je tente pour l'instant de suivre Philippe.

Le dénivelé n'est pas bien méchant et c'est une succession de petites montées et petites descentes. Cette alternance est agréable et permet de varier les allures en essayant notamment de "bomber" (soyons d'accord : tout est relatif hein !) en descente.

Après ce chemin en forêt on passe dans une zone découverte avec les fameux petits murets en pierre sèche que l'on voit un peu partout dans le coin. Après un chemin en terre/gravillons, le sol est maintenant plus souple (terre et herbe) mais on fait cependant attention aux quelques ornières rencontrées.


De mon côté, je fais des pauses fréquentes pour prendre quelques clichés. Une fois pris, je cravache pour tenter de rejoindre Philippe. Au bout de quelques relances de ce type, j'ai la surprise de voir Nat qui arrive à mon niveau alors que Philippe a disparu de mon horizon. Du coup je décide de faire le reste de la course avec elle.

Nous montons petit à petit vers un point haut pour quasiment rebrousser chemin dans un pâturage avec le vent contre. Cependant, il ne fait pas froid et la météo est finalement idéale pour l'exercice (certes, une absence de vent aurait été top mais bon ...) contrairement à l'année passée où c'était, semble-t-il, caniculaire.

Nous repassons un peu en forêt avec de belles petites descentes pour rejoindre, traverser puis longer une route. Nous rejoignons à nouveau une portion de forêt. Le sol est meuble, plutôt sec, bref parfait pour ne pas se faire mal. Cependant je m'arrête un instant pour essayer de replacer ma chaussette et/ou enlever d'éventuelles brindilles de ma chaussure droite car j'ai une zone d'échauffement sous ma voute plantaire. Peine perdue, rien dans la chaussure c'est en fait ma semelle orthopédique que je n'ai pas encore eu le temps de faire au pied. Je continue comme ça et je ne garderai finalement qu'une toute petite ampoule en souvenir de ce trail des Capucins. Pour une distance plus grande, j'aurai regretté de ne pas avoir pris des semelles rodées ...

A un moment nous arrivons sur la plus grosse montée du parcours. C'est en effet une belle montée placée je crois un peu avant le lieu dit du "Fer à cheval". Je la monte en marchant avec les mains sur l'avant des cuisses. Elle n'est malgré tout pas bien longue et passe sans aucun problème.

Je passe ensuite devant le ravitaillement où j'ai la surprise d'apercevoir Marie-Dominique. Je ne prends rien vu que j'ai tout sur moi : barre énergétique et eau. Je profite d'ailleurs après le ravito d'une petite portion de plat pour manger une barre.

Je trouve le parcours vraiment varié en paysages, largeur de voie, type de sol et en dénivelé ... il est vraiment agréable.

A un moment, étonnés, nous apercevons un peu en avant la silhouette de Philippe que nous rattrapons petit à petit. Tiens, bizarre qu'on l'ait rattrapé ! En fait, nous sommes maintenant plutôt dans des descentes et je sais que Philippe est plus prudent que moi dans cette configuration. Je pense également qu'il a dans les jambes le championnat de course de montagne de Luchon une semaine avant et qu'il garde en tête l'Andorra Trail de 30km prévu début juillet ... endurant le bougre !

Nous passons, pas pour la première fois, mais cette fois assez près des fameuses vaches de l'Aubrac ... petit cliché des ruminantes pépères et je continue ma route ... les trailers, ça leur change des trains aux vaches ! :-)


Je prends de l'avance sur Nat que je laisse avec Philippe pour pouvoir les shooter avec mon appareil photo. Plus en avant je croise un concurrent un peu palot qui semble avoir un coup de mou et qui est soutenu par deux autres coureurs. Philippe passé en dernier me dira qu'e le type a fini allongé avec une couverture de survie ... petite hypoglycémie sans doute.

Petit à petit, nous nous rapprochons de la fin ... on s'en aperçoit en quittant les petites traces pour évoluer vers des sentiers puis pour retrouver un chemin de graviers. Des bénévoles nous annoncent la fin imminente du parcours alors que mon GPS n'affichent pas encore 18 kilomètres. Même si on savait que le parcours avait été modifié et qu'il ne faisait plus les 20km initiaux annoncés, ça parait assez court du coup ... même si on apprend à se méfier des indications des bénévoles et spectateurs qui croient bien faire mais se trompent parfois.

Effectivement, nous rejoignons une route où les spectateurs présents en bordure sont de plus en plus nombreux. J'accélère tout en faisant quelques clichés de l'arche d'arrivée ... flous les clichés bien sûr :-)

Arrivé en premier j'en profite pour me placer au mieux et prendre les 2 zigotos que sont Nat et Philippe passant sous l'arche d'arrivée ... et pas flou le portrait cette fois :-) !!!


Au bilan, un parcours peut-être un poil court et ce sera ma seule réserve car le dénivelé, pas bien méchant, m'a parfaitement convenu et les paysages sont au top ! Le marathon des Burons sera pour l'an prochain sans doute un de mes grands objectifs ... avant le marathon de Berlin ;-)

Trail des Capucins - 18.5 km
Nasbinals - 21/06/2009 08h45
Chrono Officiel : 1h49'24

jeudi 18 juin 2009

Auterive 2009

Il fait chaud à Auterive, très chaud. D'ailleurs, lorsqu'on débute l'échauffement par un classique petit footing, je sue déjà beaucoup. Ben oui, il fait pas loin de 27/28°C ... alors que la veille ça ne plafonnait à même pas 22°C :-(

On se place sur la ligne de départ plus ou moins formalisée ... plutôt moins que plus d'ailleurs :-) ça doit sans doute être le passage piéton devant nous. On poiraute quelques minutes, au soleil qui est encore bien présent vers 20h, puis le départ est donné dans un style un peu brouillon.

On s'élance sur le pont au dessus de l'Ariège. Je n'ai pas trop réfléchi à ma "stratégie" de course et pars sur un rythme proche de mon record sur la distance. Bien sûr le 1er kilomètre est un poil rapide mais très vite je retrouve par la suite la vitesse de croisière escomptée. En fait, je me suis "calmé" plus par la force des choses que par une volonté réelle. J'entends à un moment une nana derrière moi ahaner avec un râle impressionnant ... sans doute proche de la mort subite. Après une petite montée où je me rends compte que tenir la distance à cette vitesse sera loin d'être évident, on fait une petite boucle pour revenir vers le pont. Peu avant celui-ci, lors d'un petit faux-plat descendant, Nathalie me dépasse. J'ai en fait baissé mon rythme et je peine déjà ... faut-il rappeler que nous n'en sommes qu'au 2/3 premiers kilomètres :-) Je la laisse passer et continuer ... aaah la galanterie me perdra !

On passe à nouveau au dessus du pont pour se diriger vers le gymnase à côté duquel a eu lieu le départ et va se dérouler l'arrivée. Dès que je comprends que je ne vais pas titiller mon chrono de Balma, je lâche prise et en repassant à côté de l'arrivée, j'ai vraiment envie de m'y arrêter après ces quelques 3km en me disant : chaleur, pas de supers sensations, pas la gniak, pas les jambes, vraiment trop chaud pour moi .... à quoi bon ? Et puis je me décide à continuer en "footing+". On longe ensuite l'Ariège sur un parcours ombragé en terre. Il fait un poil meilleur et j'aperçois d'autres coureurs arrêtés sur le bas-côté énonçant les mêmes raisons qui m'ont fait tergiverser avant de continuer la course. Je reprends un peu de poil de la bête mais j'oublie complètement ma feuille de route et mon allure initiale. Tout au plus de temps en temps, je jette un oeil sur ma vitesse pour me rendre compte que je suis en deça de ma vitesse au semi d'Oloron ... j'en rigole !

Retour à la case gymnase pour le contourner et avant d'attaquer une belle montée (assez courte mais casse-patte je trouve), je m'arrête même au ravitaillement (chose que je ne fais jamais sur un 10km). Dans la côte, ma vitesse atteint des "sommets inversés" à près de 8km/h ... je pouffe ... je sue ... mais bon, je continue tout de même ma pseudo sortie longue.

On serpente ensuite dans un quartier résidentiel où s'enchaînent des virages, ma position semble stabilisée et ayant désormais abandonné l'objectif chrono, je me rattache à un objectif "garder ma position". J'aurais pu y penser plus tôt, ça m'aurait forcé à m'arracher un peu plus mais bon ...

Peu d'évolution sur la suite : je double un ou deux coureurs pour me faire doubler ensuite par un autre puis petit faux-plat montant à un moment pour se rapprocher peu à peu de l'arrivée. A environ 100m du gymnase, et donc de l'arrivée présumée, j'aperçois un petit raidillon dont Hervé (Corne) nous avais parlé. Comme j'aperçois devant moi 3 gugusses et surtout pas trop éloignés, je décide de donner le reste de jus pour les doubler. Chose que je parviens à faire et forcément, arrivé en haut de la montée, je suis tout explosé mais comme je vois l'arche d'arrivée juste à côté, je ne m'inquiète pas. Sauf que l'arrivée est après un dernier tour de gymnase ... et là crac, plus de jambes et les 3 "gugusses" qui me repassent ... Ah le con ! :-)

Au final, un chrono de plus de 46' à ne vraiment pas considérer comme temps référence. Temps vraiment trop chaud pour moi, bizarrement pas de réelle motivation et également un parcours avec un peu de dénivelé.

Muret sera, je crois, à aborder différemment d'un 10km préparé dans des conditions hivernales. Le but sera de travailler la distance, de faire travailler le corps en général mais pas forcément de viser un quelconque record ... allez si je fais moins de 45' avec une météo comparable, je m'estimerai heureux.

Malgré cela, Madame avait plus de ressources et/ou de volonté que moi puisqu'elle m'a doublé entre le 2ème et 3ème kilomètre pour me larguer définitivement :-) Elle termine ainsi cette course à plus d'une minute devant moi et s'est classée 4ème au scractch féminin. Bravo donc à Nat qui me termine pour la première fois devant moi lors d'un compétition ... et sans doute pas la dernière ;-) !

10 km de la corrida d'Auterive - Edition 2009
Date : Vendredi 12/06/2009 à 20h00
Temps officiel : 46'08

lundi 8 juin 2009

Grenade 2009

Après l'avoir couru en 2007 puis en 2008, voici en ce début de juin le rendez-vous du 5km de Grenade, rendez-vous qui devient maintenant traditionnel !

Et il est chargé de symbole 2 fois sur 3 :
- En 2007, il s'agissait avec Nathalie de notre première compétition après notre reprise "sérieuse" de la CAP
- Cette année, c'est la première compétition test pour monsieur Prats, pas moi, mais mon pôpô !!!

Le but premier de la course est, faut-il le rappeler, de terminer la compétition sans bobos. Cela signifie ne pas arrêter avant le 4ème kilomètre pour cause de "craquage" au tendon d'Achille comme cela lui était arrivé aux 5km de Portet-sur-Garonne. Et le pari n'est a priori pas gagné puisque durant l'application du petit plan de préparation que je luis avais concocté, monsieur a eu quelques contractures au mollet dès la première mise en oeuvre de rythmes un peu plus soutenus. Du coup après un arrêt d'une semaine, la préparation s'est résumée en une pratique uniquement d'endurance ... avec malgré tout 2 séances par semaine de 45' à un poil plus d'1h.

Donc au programme ce samedi en fin d'après-midi :
- Echauffement assez long : 1/2 heure au total
- Echauffement très progressif : trottinage très lent au début pour terminer à quasiment l'allure de course
- Echauffement complet : après le footing d'échauffement quelques étirements dynamiques, talons-fesses, montées de genoux puis lignes droites pour terminer.
- Hydratation la plus régulière possible (et vidange tout aussi régulière ... cf. photo)

Avant

Après

Pour la tactique de course, je me suis basé sur une vitesse relativement lente de 12km/h préférant une augmentation progressive de la vitesse si tous les indicateurs sont au vert ... je le rappelle encore ici, le but est de (re)nouer avec la compétition dans de bonnes conditions de santé avant le chrono.

Bref, on termine l'échauffement sur l'anneau de vitesse de roller d'où se fera d'ailleurs le départ cette année. C'est, je crois, le seul changement avec les années précédentes. Le porte-voix donne ... de la voix alors on fait comme les pros, on se rapproche et on s'incruste sur le côté gauche juste derrière l'arche gonflable et on attend le coup de sifflet de l'adjoint au maire (dixit le porte-voix) ...

C'est parti pour un tour de piste, c'est un peu le bordel car tout le monde serre le bord intérieur, il faut se faufiler, se décaler, accélérer un peu ... à peine le tour fait et je vois déjà qu'on est à près de 13km/h ... hum hum ... en même temps on a un peu l'impression de pas trop avancer. D'un autre côté il regarde son cardio et me dit qu'à l'entrainement il n'arrivait à faire monter le cœur qu'à la condition de produire un effort énorme alors que là, il vient à peine de se lancer et sa FC est déjà hyper haute ... le stress de la compète sans doute :-)

M'enfin, à peine sortis du circuit de roller, on tourne à gauche pour s'engager sur la montée du parcours, courte, mais je m'oblige tout de même à baisser notre vitesse et à la prendre très cool. Une fois au "sommet", ce ne sera plus que du plat jusqu'à la fin ... alors on reprend un peu de vitesse avant de tourner à droite et de se lancer sur une longue ligne droite qui débute et termine par une partie ombragée mais qui, au milieu, nous fait profiter des rayons du soleil ... ça sue un peu dans les rangs. Notre vitesse est relativement stable, relativement parce que imperceptiblement elle augmente, Francis se sent plutôt bien, parle même, me signale que les mollets suivent alors je décide de continuer sur ce tempo.

Le demi-tour arrive, on passe par une portion ombragée avec un chemin de terre et quelques trous ça et là mais finalement c'est assez roulant. Demi-tour effectué, le panneau 2km s'annonce et le retour débute par une longue ligne droite bien au chaud en plein soleil. Ça sue encore et encore mais ça suit hyper bien aussi alors ... on continue ! D'ailleurs on double quelques personnes (et pas que des 10 bornards dont le départ était simultané).

Un peu avant le troisième kilomètre arrive le ravito. Je lui dis de continuer, me saisis de 2 verres d'eau, ne lui donne pas le choix et l'asperge de partout ... petite manifestation de surprise de sa part mais apparemment ça fait quand même du bien ! :-)

Au troisième kilomètre je lui dis (comme les vrais) que c'est maintenant que la course débute et il me répond "c'est lonnng !!!". En effet, il commence à faire la grimace mais ça suit toujour alors ... on maintient le rythme !

A ce moment on est revenu dans le centre-ville et on serpente dans les rues, moi j'aime et préfère ça aux longues droites barbantes. Au 4ème kilomètre il me dit qu'il n'en peut plus mais tient encore le coup (coriace le bougre). Mais là ça commence vraiment à être chaud parce que 300m plus tard il me demande quand on arrive. Au moment où on passe devant l'église du centre-ville de Grenade, je fais alors appel à mes souvenirs et compte le nombre de virages qui nous sépare de l'arrivée ... "allez papa courage, encore 4 virages avant l'arrivée et c'est fini". On double encore quelques personnes ... comme quoi, on se croit mort mais y a toujours plus "mort" ...

A un moment, on longe le parking où on a laissé la voiture et on se dirige vers le lieu de départ (l'anneau) et en fait "lo papa" croyait que le parcours revenait au lieu de départ alors quelle ne fut pas sa (mauvaise) surprise quand on a obliqué à gauche pour se diriger en fait vers la place centrale couverte :-( ... enfin bon "encore 2 virages" lui dis-je !!!

Dernière ligne droite, je lui prends la main pour finir comme dans les films au ralenti :-) il manque de me faire tomber parce qu'il allait continuer tout droit (parcours du 10km) au lieu de prendre sur la droite vers la ligne d'arrivée qui lui tend les bras .... 23'16 !!!! Bravo champion !



Super bilan : bien crevé sur le moment mais aucune blessure et/ou contracture, un temps canon (je visais un "tranquille" 25' initialement), une place de second V3 (à 13 secondes !!! Grrrr !!! Promis celui-là l'an prochain il passe à la casserole !)

Encore bravo le senior vétéran !!! Faut trouver un autre objectif désormais ;-)


5 km de Grenade-sur-Garonne - Edition 2009
Date : Samedi 06/06/2009 à 19h
Temps chrono : 23'16

Oloron-Sainte-Marie 2009

Ciel couvert ce dimanche matin et température tendance chaude mais ça devrait aller. Avant le départ, vu la couverture nuageuse, on laisse de côté casquette, lunette de soleil et crème solaire ... sauf qu'après l'échauffement de rigueur, on part avec quelques minutes de retard et pile-poil au rendez-vous v'la ti pas que le bleu du ciel apparait entre les nuages blancs et petit à petit le soleil devient de plus en plus présent. Bref, ce semi sera chaud, bien chaud même si pas caniculaire tout de même ...

Nous sommes donc partis et je me cale sur un chrono d'1h38. Mon but étant d'améliorer mon dernier temps sur semi (qui remonte à 2008 avec Seissan-Auch et ses 1h39'30) mais pas forcément de me flinguer à tout prix vu que toutes les conditions ne sont pas réunies pour un top record :
- Il fait chaud aujourd'hui
- On revient Nat et moi d'un rhume attrapé la semaine précédente
- On n'a pas fait de préparation spécifique semi et hormis quelques sorties longues, le seuil a été un peu passé à la trappe (une seule séance)

Bref, disons-le franchement : nous sommes venus à Oloron-sainte-marie pour récupérer les boites de chocolats Lindt destinées à tous les finishers :-) et passer un agréable week-end. "Accessoirement" Nat venait pour atteindre les minimas semi senior femme fixés à 1h45 ... chose a priori assez facilement atteignable par ma dame.

La course débute par un faux-plat descendant qui passe par l'hôpital de la ville, pour rejoindre le centre-ville après être passé au dessus du Gave d'Oloron. Un poste ravitaillement est placé là au 5ème kilomètre. Dans d'autres conditions je l'aurais ignoré mais là avec cette chaleur, je prends la peine de saisir 2 gobelets d'eau, de m'en asperger d'un et de boire l'autre. Une descente un peu abrupte permet encore une fois d'appliquer les préceptes de maître Norbert en matière de descente puis on longe ensuite le Gave d'Ossau durant une longue ligne droite plate mais terminant en faux-plat montant. Un poste d'épongeage est situé sur le trajet ; je n'hésite pas à m'en écraser deux sur la nuque (des éponges !) ... ça fait du biennnn :-) Je surveille mon chrono fixé à environ 13km/h, je suis bien en forme et ne peine pas du tout à suivre ce rythme.


Nous ne sommes pas loin du 7ème kilomètre et je prends un petit gel ... dont je jette ensuite l'étui vide sur le bas-côté ... mauvaise idée ... j'ai honte de moi ... promis désormais je remettrai tous mes étuis vides dans la poche pensais-je ...

Après un rond-point en bout de ligne droite arrive la fameuse montée dont Gilles nous avait conté les détails dans la description très "verbale" mais tant imagée de ce semi-marathon. Cette montée est relativement courte mais peu habituelle pour ma courte expérience des semis sur route. On descend de la troisième pour enclencher la seconde et on grimpe ... finalement elle passe relativement bien. Juste après le sommet un poste d'épongeage/ravitaillement arrive à point nommé et je n'hésite pas à y boire. Petit détail qui a son importance, il y a à la fois des gobelets et des bouteilles ... bon point pour les bouteilles !

Ensuite, on quitte la ville pour attaquer une partie en campagne, de la route relativement droite pour l'instant, et en plein soleil, où je surveille ma vitesse. Forcément après la côte, celle-ci a un peu chuté. J'ai utilisé le partenaire virtuel sur cette course et décide de combler mon retard sur l'objectif initial en y allant très doucement et surtout en évitant de m'enflammer et de me cramer. Je jette donc un oeil régulièrement sur ma vitesse instantanée légèrement supérieure à 13km/h et refait mon retard tranquillement. A partir du 11/12ème kilomètre je suis à nouveau légèrement en avance sur mon planning.

Vers le 15ème kilomètre je prends même pas la moitié d'un gel ... au citron beurk ... alors qu'en général c'est aux fruits rouges. C'est un détail mais j'ai commis la bêtise de ne pas goûter les gels avant la compétition, ça m'apprendra. Autant le premier, j'ai fait l'effort de le prendre intégralement autant là beurk ! je balance .... merde fallait pas ! Promis juré, dès la prochaine course j'arrête le jetage/pollution !

Un passage ombragé est bien apprécié et je déroule tranquillement en élevant même petit à petit mon rythme. Epongeages avec passage sur les quadriceps ainsi que la nuque, et ravitos avec déversage de la moitié de la bouteille dans le dos et sur la tête limitent un peu ma montée en température :-)

Arrivé vers le 17ème kilomètre, tout à coup, ma vitesse baisse et mon avance se réduit très rapidement. Oulà, que se passe-t-il ? Vraiment surprenant ce coup de barre/pompe ? la chaleur ? le gel non avalé dans son intégralité ? le manque de sorties longues ? heu ... le niveau de merde du coureur ? :-) Bref, je reste impuissant à voir le partenaire virtuel de mon Garmin passer sur fond noir : "Tu es en retard mon petit !".

Bon, je me dis qu'il ne reste qu'un petit 5km à faire et c'est tout ... sauf que sous le soleil faut se les cogner les 5km. Je baisse encore ma vitesse sur un 1 ou 2km pour enfin la stabiliser sa chute en prenant la suite d'un super héros coureur à pied (un coureur déguisé en une sorte de superman avec une ceinture de cannettes de bière vides) ... Je tiens, je tiens ... je sue, je sue ... et puis à environ 1km à 500m de l'arrivée, reconnaissant les lieux, je pousse au max de ce qui me reste. Je vois maitenant au loin l'arche d'arrivée dans le stade, je pousse encore plus .... et merde !!! ce n'est que l'arche d'arrivée dans le stade et pas l'arche d'arrivée tout court qui se situe 200m plus loin ... c'est dur de continuer à bloc alors qu'on avait tout donné quelques instants avant !!!

Bref, je passe la ligne, j'appuie sur Stop et je vois que mon partenaire virtuel me situe un chouia en avance, génial !!! le contrat des 1h38 est donc rempli. Sauf que je regarde mon chrono et vois 1h38'16 ?!?!? ... Normal mister GPS a trouvé que j'avais couru quelques mètres de plus que les 21.1 km ...et que j'étais donc à moins d'1h38 au passage du semi ... allez c'est bon je m'accorde la victoire ! :-)

Content de ce semi-marathon le Sébastien ! Bien sué mais de bonnes sensations sur la majorité du parcours, parcours au demeurant fort agréable et avec un public (relativement) nombreux et très sympathique.

Au fait, Nat a dépassé son objectif avec un temps de 1h44'10 ... bravo miss ! En route pour le championnat de France à Cavaillon ? ;-)


Semi-marathon d'Oloron-Sainte-Marie - Edition 2009
Date : Dimanche 31/05/2009 à 9h10
Temps officiel : 1h38'30
Temps chrono perso : 1h38'16

lundi 18 mai 2009

Marssac-sur-Tarn 2009

Run & bike késako ? Et non ce n'est pas le duathlon où un seul coureur passe successivement de la course à pied au vélo pour terminer à nouveau par de la course à pied, tout ça en général sur route. Cette fois le principe est d'amener une équipe de 2 personnes avec un seul vélo du départ à l'arrivée, l'équipe choisissant à sa convenance les alternances course/vélo. Ici le vélo est plutôt un VTT car le parcours est souvent orienté nature.

Qui dit équipe dit équipier. Pour être plus précis, c'est une équipière, Nathalie, ma mie, qui fera la course avec moi.


Météo parfaite, presque trop chaud, non non on ne le dira pas ... pour une fois ces temps-ci que la météo est clémente, profitons-en !

Petit échauffement puis long brefing de l'organisation histoire de se refroidir :-) avant que les cyclistes partent un kilomètre plus loin et que les coureurs se rapprochent de la ligne de départ.

Top départ rapido-tranquille ... comprend qui peut ;-) où je me fais le pseudo plaisir de dépasser Kenza Pedrero, la championne de France actuelle de trail. Bon OK : elle part sur le 27km et moi sur le 15km.

Après un peu plus de quatre minutes, on fait un petit détour dans un champ et chaque coureur récupère son coéquipier. Nathalie commence à partir avec son vélo et arrivés sur la route, on procède au changement. On passe le pont ainsi au dessus du Tarn puis on remonte le cours d'eau par sa rive droite (au nord) ... cool la récup méga-cool à vélo :-) Le chemin est plutôt herbeux et au bout d'environ 4 minutes, je reprends la course à pied

On double et on se fait doubler par un autre équipage mixte auquel je finis par dire qu'on est parti pour faire la course ensemble puis dans une descente, Nat enrhume le coureur et on ne les reverra plus avant la fin ... ils étaient sur le 27km :-)

Peu de dénivelé sur cette première partie de course hormis un "rapaillou" où je dois descendre du vélo pour le hisser en haut du chemin pour reprendre un bout de route. C'est là où on apprécie ensuite de remonter sur le vélo pour récupérer un peu :-) pendant que Madame bourlingue à pied.

On échange la monture environ toutes les quatre minutes et exceptés quelques tronçons techniques où Nat ne se sent pas au top à vélo, on gardera cette alternance régulière. Je trouve d'ailleurs ce tempo assez satisfaisant au niveau effort/récupération.

Concernant l'état du sol que l'on craignait détrempé et boueux et bien c'est la seconde bonne surprise (du entre autre à la météo clémente de la veille) avec très peut d'ornières boueuses et trempées et en général une terre plutôt sèche. Ce ne sera donc pas le test "Boue" pour mes nouvelles chaussures de trail : les maintenant classiques Salomon XT Wings. En effet, mes Trabucco (pourtant hyper-confortables par ailleurs) finissent sur des trajets de plus d'1h/1h30 à me faire saigner la malléole externe du pied droit.

On passe par le ravitaillement des Blés d'Or (pour l'anecdote, il s'agit d'une maison de retraite). Comme nous sommes équipés de nos camel-bag et de gels/barres énergétiques, nous ne faisons qu'un passage sans halte.

Après cela, on attaque une montée abrupte où je dois descendre du vélo et suer à grosses gouttes avant de parvenir jusqu'au quasi-sommet pour remonter sur la bécane. Nat elle poursuit en marchant puis trottant ...

Parvenus au sommet de la colline, on échange et je profite de la descente pour récupérer en courant plutôt tranquille.

On croise quelques randonneurs à ce moment avant de bifurquer sur la gauche et de laisser la course à Nathalie pour toute la descente sur route/bitume et où elle atteindra pas loin de 15km/h.


En bas, après la traversée d'une route perpendiculaire, on revient sur un chemin, je repasse en mode course et je me sens les jambes un peu légères. J'ai en effet un peu zappé le ravito et j'ai surtout oublié de manger quelques chose après un peu moins d'une heure de course. Une petite barre mâchée petit à petit en courant et hop, je sens que le jus revient.

Petite partie où le relief varie peu puis petite descente où on croise le père de Nathalie qui fait le reporter en prenant quelques clichés.

On sent la fin de la course arriver ; on double et on se fait doubler mais dans l'ensemble le classement semble se stabiliser. On double à un moment un coureur esseulé qui attend désespérément que son cycliste le rejoigne ... alors que nous ne l'avions pas vu précédemment :-( Dommage pour lui.

On arrive à nouveau au niveau du pont au dessus du Tarn où une bénévole nous dit : "La première femme, bravo !!!" ... ça fait plaisir mais méfions-nous des bénévoles qui parfois, zappent quelques infos et nous continuons sur la fin à maintenir un petit rythme. Je propose à Nathalie qui était pas loin de ses 4 minutes d'effort de course de changer pour le final et je termine ainsi la course en courant ... 1h11 (de mémoire), le résultat est cette fois définitif nous sommes bien la première équipe mixte sur le 15km et environ 10ème au scratch sur un peu plus de 30 équipes engagées sur la distance.

Au bilan, une approche très sympathique et ludique que ce mélange de course et de vélo (pas vraiment d'effort en vélo cependant) où on réalise une sorte de fractionné long. On a un moment regretté de ne pas s'être inscrit sur le 27km histoire de profiter un peu plus de ces conditions idylliques vu la météo et l'effort pas si intense que ça sur le 15km mais pour un premier, c'est bien suffisant. Très bonne expérience à renouveler et qui permet tout en pratiquant toujours la course à pied de ne pas se lasser des courses sur route.
Un seul regret, que je réalise en faisant ce résumé : j'aurais du prendre plus de temps pour faire quelques clichés durant la course :-(


Encore merci à ma Nathalie grâce à qui j'ai pu approcher un podium de près !


Run & Bike de Marssac-sur-Tarn
Dimanche 17/05/2009 10h
Chrono : 1h11

mercredi 6 mai 2009

Balma 2009

Je me place à 2 mètres derrière la ligne de départ avec Philippe et Luc. Le départ est donné, on s'élance et immédiatement je regarde mon GPS afin de ne pas trop m'enflammer. Après la micro ligne droite on fait demi-tour, on repasse sous l'arche et la course est cette fois définitivement engagée. Le premier kilomètre passe en 4'05. Uniquement à la sensation, j'aurais assurément fait moins de 4' et cela m'aurait quelque peu inquiété ... merci le GPS !

Maintenant qu'on s'est placé par rapport aux autres coureurs, je prends mon ryrhme de croisière prévu c-a-d 4'13 au kilomètre que je tiens sans souci ... ou presque car dès le début je remarque que mon pied gauche fait encore des siennes et mon déroulé de pied est tel que je tape du pied gauche à chaque pas. Cela durera pendant toute la durée de la course ... Je note sur mon agenda : Prendre RDV avec le docteur Thomas ... ça commence à me "poupouner" ce problème récurrent !!! Grrrr ....

A un moment, j'entends Pierre-Zx qui arrive à mon niveau et qui me parle un peu mais préférant garder mon souffle, la discussion restera plus que limitée de mon côté :-) A ce moment nous nous engageons dans la longue ligne droite (voie de bus en site propre) qui rejoint quasiment le centre commercial de Grammont. Philippe et Luc restent quant à eux toujours à mon niveau. La pluie, présente dans la nuit, s'est arrêtée avant le départ et elle sera absente toute la durée de la course. Par contre un vent sensible de Nord-Ouest va nous embêter tout au long de ce 10km à la base réputé roulant :-( Tant pis ...

A part ça les kilomètres se suivent et se ressemblent avec toujours une très bonne régularité à 4'13 et éventuellement un très petite accélération en fin de kilomètre si je vois que j'ai un peu tendance à m'endormir afin de me recaler sur l'allure prévue. Je remarque au passage que les top de mon GPS coïncident parfaitement avec les panneaux kilométriques sur le côté de la route.

On est repassé sous l'arche et le 6ème kilomètre est couru en 4'12 avec malgré tout une fatigue qui apparait. Je viens d'atteindre le premier objectif dans la tactique de course que je m'étais fixée c-a-d tenir l'allure prévue sur les 6 premiers kilomètres. Maintenant le but est de distiller le reste d'énergie disponible pour accélérer ce que je peux sur les 3 prochains kilomètres ; le 10ème quant à lui se courra comme ça viendra ...

Et c'est là que les choses se gâtent, que la pratique dit mer... à la théorie :-) En effet, après ce 6ème kilomètre le jus me manque à tel point que je vois partir Luc devant en croyant qu'il accélère (chose que je devais également faire) mais il s'avère que, renseignements pris auprès de l'intéressé après la course, Luc n'a fait que continuer sur l'allure initiale !
Aïe, psychologiquement ça fout un coup au moral ! Philippe lui est également devant mais semble m'attendre ... sympa de sa part mais mon coup de mou est tel qu'il s'éloigne imperceptiblement. Ma vitesse chute méchamment et de plus de 14 km/h je vois ma vitesse sur le kilomètre en cours passer à 14, puis 13.9 puis 13.8 ... pour quasiment atteindre 13km/h ! ça fait mal :-( !

Cette ligne droite sera très difficile à vivre, une irrépressible envie de m'arrêter, de chialer et de rentrer à pied mais bon malgré ma faible vitesse je me motive comme je peux pour continuer à courir ... au moins çà.

Arrivé au point de retournement près de Grammont, j'entends le ballon des 43' qui me dépasse en motivant ses troupes. C'est pour moi l'occasion d'essayer de m'accrocher. C'est dur car il faut se reprendre cette maudite longue ligne droite en sens inverse mais bon c'est plutôt la fin alors on s'accroche. Malgré ça je perds peu à peu quelques mètres sur le groupe (mais ma vitesse a tout de même un peu remonté) et arrivé sur la dernière portion avant l'arche d'arrivée, je pousse un dernier coup alors que le ballon s'arrête à quelques mètres de l'arrivée pour encourager les retardataires (dont je fais partie) à s'arracher pour passer sous les 43'. En fait, il était un poil en avance ; la preuve en est que Philippe l'a suivi et en gardant cette allure il est passé sur la ligne d'arrivée en 42'30 environ. Du coup, je donne ce que j'ai et passe l'arrivée en 42'42 à mon chrono perso.

En conclusion, j'ai atteint les moins de 43' et je suis "relativement" content de moi ... même si tenir mon rythme initial jusqu'au bout pour terminer en 42'10 m'aurait été plus "agréable" :-)

J'en profite pour glisser un commentaire sur la course de Nathalie. Son objectif était d'atteindre les minimas des qualif' pour le championnat de France c-a-d moins de 43' ... objectif non atteint mais elle a confirmé son niveau du moment par un temps quasi-identique à celui de Blagnac. Elle a aussi eu la surprise de terminer 4ème au scratch féminin, seconde senior femme ET première senior femme du championnat Midi-Pyrénées FFA !!!


10km de Balma - Edition 2009
Date : Vendredi 01/05/2009 à 10h
Temps officiel : 42'45
Temps réel : 42'42

mardi 14 avril 2009

Trail des Citadelles 2009

Ayant préalablement zyeuté le profil de course et noté que la première "vraie" montée n'avait lieu qu'après 4/5 kilomètres, j'ai prévu de m'échauffer en partant très tranquille sur le début de course. Du coup, après un non échauffement pas habituel nous nous retrouvons à 09h30 sous la tente de départ, à l'abri de la pluie, fin prêts ... ou presque, à se lancer à l'assaut des chemins cathares.

Micro-briefing par Mic31, petite musique gothico-médiévale de rigueur et hop le top départ est lancé. Nous partons avec un rythme tranquille, du bitume sur les premières centaines de mètres puis du stabilisé avec quelques flaques ça et là et enfin de l'herbe (sur les côtés) et de la terre (au milieu).

Partis en milieu de peloton, on se retrouve à la queue leu leu sur des sentiers pas très larges ; les dépassements se faisant donc rares. Première très grosse flaque où chacun prend la peine de contourner adroitement l'obstacle afin de ne pas trop de "saloper".

Comme prévu, je pousse régulièrement quelques accélérations histoire de doubler Nicolas, Pierre et Nathalie pour m'arrêter ensuite et les shooter avec mon APN à chacun de leurs passages.

Le sol est bien détrempé et la boue, la gadoue, la bouillasse est bien présente. Les chaussures font schpok, schlop à chaque pas. Sur ce début de parcours elle est plutôt liquide. Dès que les premières montées arrivent, chacun y va de sa technique : bien au milieu du "torrent" de boue (c'est mon cas) ou bien sur les côtés où malgré la (maigre) présence d'herbe, le sol me parait plus glissant qu'au milieu. Sur les côtés se trouvent des clôtures en fil de fer barbelé que nous retrouverons régulièrement sur le début du parcours. Attention au réflexe de se raccrocher à quelque chose en cas de déséquilibre !


Nous arrivons à la première grosse côte. Pas de course ici mais une marche plus ou moins rapide selon la pente tout en s'appuyant avec les mains sur le devant des cuisses. Suite à mes accélérations/pause je double et me fais doubler par les mêmes têtes. Les dépassements dans la côtes sont bien rigolos, avec gestion des torrents de boue (ou fontaines de chocolats pour les gourmands) comme on peut ...

Micro-descente, portion de route sur une centaine de mètres avant de "regadouiller" dans une sacrée purée marron et nous entamons la seconde montée. Le parcours est sympathique malgré tout et je me plais à penser qu'il doit s'agir d'une toute autre course en situation "sèche". A un moment, petit dévers sur la droite, au sol pas mal d'herbe, mes pieds qui se barrent sur la droite et moi qui m'étale sur mon côté gauche comme une grosse m....de. Une nana qui venait de se relever juste avant me dit : "ben ... comme moi, pareil !" C'est bien de ne pas se sentir seul dans ces moments bouesques ! :-)

Nous arrivons ensuite au pied du "pog" de Montsegur. A cet endroit, juste au dessus de nous se trouvent quelques spectateurs et bénévoles aussi barjos que nous pour se faire une sortie par un temps pareil. J'ai la surprise de croiser ma môman avec son appareil photo. Je fais une micro-pause et j'attends que Nathalie me rejoigne pour les prendre toutes les deux en photo. On peut noter au passage que ce n'est plus de la pluie mais de la pluie et neige mêlée qui nous tombe dessus ... accessoirement accompagnée d'un petit vent bien sympatoche.

Cliché pris, nous partons à l'ascension de la "forteresse" ... les marches sont hautes, le sentier étroit et nous croisons en plus les traileurs qui redescendent : montée et descente se faisant par le même chemin. Du coup, impossibilité de doubler malgré les quelques boulets que j'ai devant moi. Peut-être s'agit-il des randonneurs du 20km ou de traileurs tout simplement tranquilles ? Bref, je prends mon mal en patience et j'en profite pour faire quelques clichés notamment de la neige qui finit par tenir au sol ... je croise Luc en début de montée et Philippe quasiment au sommet. Arrivé là-haut, j'attends Nat pour une petite photo, on rentre dans ce qui reste du château, on ressort par derrière, petit tour à l'extérieur puis c'est parti pour la descente.


Arrivé en bas du pog, je re-croise ma môman puis trace vers la seconde moitié du périple. Petite portion descendante en forêt, boue assez "pâteuse" mais piste relativement stable ; j'en profite pour manger une barre énergétique. Je double précautionneusement un porteurs de bâtons qui me fait peur en les tenant à l'horizontale. On passe par une petite descente sur route pour rejoindre la dernière (petite) montée qui nous amène au ravito. Je bois à mon camelback mais ne prend rien, pas de besoin particulier. J'attends Nat, fais quelques photos, lui laisse le temps de boire son coca, le lui finit et hop ça repart. Sachant que la suite n'allait être que de la descente, je lui annonce que je vais désormais la lâcher et aller à mon rythme ... je ne la reverrai alors qu'à l'arrivée.

Maintenant c'est de la grosse descente, avec de la bonne boue bien épaisse (mais toujours bien glissante qu'on se rassure), parfois des virages à angle droit que l'on gère comme on peut. J'en rigole et m'éclate de rire parfois en me voyant rattraper un perpétuel déséquilibre et en observant autour de moi les "viandages" en série, les rattrapages aux branches, les sorties de virages et autres festivités :-)

C'est un peu comme un gosse dans un bac à sable et moi je me régale. Le sol hypra souple (on peut pas faire mieux) fait que je ne souffre pas des quadriceps. Je double pas mal de personnes moins intrépides, ou plutôt plus réfléchies et moins "bourrines" :-)

Après cette bonne descente, on rejoint les abords de Villeneuve d'Olmes avec un petit parcours de plat, un passage dans une rivière ... oui "dans" et pas "à côté" ou "sur" parce qu'il n'y avait pas d'autres choix : ça fait un peu froid mais ça passe, ça nettoie un peu les chaussures et les guêtres (mais ça aussi ça passe avec la boue qui continue derrière). Passage très sympa dans une petite forêt avec même une petite cabane d'enfant et ici le sol est miraculeusement plutôt "dur" et il n'y a pas de boue (mais ça ne durera pas), on en profite pour accélérer un peu ...

On se rapproche de la fin, mon GPS indique dans les 16 bornes et mes jambes me rappellent que cela fait bien plus de 2h que je cours et que les sorties longues dans les côteaux de Pech David n'étaient pas au programme (l'objectif du moment étant faut-il le rappeler du 10km avec des sorties "longues" de 1h15 maxi et que sur du plat).

Bref, je commence à en avoir plein les guibolles ... et ça tombe bien car nous rejoignons le parcours du départ que je trouve maintenant très propret et relativement peu boueux. Lavelanet arrive enfin, on retrouve le goudron et on ne le quittera plus jusqu'à l'arrivée ... sous la pluie faut-il le rappeler :-)


Ayé, premier trail des Citadelles bouclé, des conditions dantesques du début à la fin : de la pluie (voire neige) et de la boue (collante, liquide, bourbier, rivière de boue, boue gluante au choix) ... mais finalement pas un temps si terrible que ça car la température est restée très conciliante exceptée peut-être sur la montée du Pog de Montsegur avec l'aide du vent ... mais c'était pour mieux se rapprocher du souvenir de ces chers cathares !

Un grand plaisir pour ma part avec peu de fatigue car même si j'y suis allé cool nous ne nous étions pas préparés spécifiquement. Je serais curieux de faire le même parcours sous des cieux plus cléments et la distance des 40km me titille ... mais pas en touriste comme aujourd'hui of course :-)


Trail des Citadelles (20km) - Edition 2009
Date : Dimanche 12/04/2009 à 9h30
Temps officiel : 2h40'54
Dénivelé officiel : 1000m D+
Dénivelé GPS "brut" : 929m D+
Dénivelé GPS "plug-in correctif d'altitude Sporttracks" : 791m D+