mercredi 26 août 2009

Saison 2009-2010

C'est l'été (la fin certes), bientôt le début de nos congés et pourtant la pause CAP estivale s'éloigne déjà. Le trail de l'Ikalana est passé par là et depuis il y a déjà eu la reprise des séances de côtes et des fameux 30/30 à VMA ... avec une température telle que le mot "échauffement" décrivant le footing d'une vingtaine de minutes précédant la séance prête à sourire.


Mais au fait la reprise pourquoi ? La saison sera divisée en deux :
  • Une première partie destinée (encore) à tenter d'améliorer notre "vitesse de base" et notamment nos chronos sur 10km. Elle s'étale de fin août (et oui nous y sommes) à début mars, date du 10km de Blagnac. On pourra éventuellement considérer le 10km de Seissan-Auch comme un ultime rattrapage possible. Accessoirement on veut bien s'essayer à quelques cross puisqu'il parait que c'est une bonne préparation hivernale à la course sur route.
  • La seconde partie de saison sera dévolue aux trails avec augmentation de la distance de compétition. Le point de mire étant le marathon des Burons et sa grosse quarantaine de kilomètres.

En prime on livre l'objectif pour le début de saison 2010-2011 => le marathon de Berlin !


lundi 24 août 2009

Ikalana 2009

08h30 ce samedi 15 août 2009. Il fait bon "tendance chaud". Termes bizarres pour signifier qu'on s'attend à une matinée avec hausse rapide des températures même si la température semble idéale au moment du départ.


Luc me demande sur quelles bases je pars mais je ne sais vraiment pas. Malgré ma non-préparation, j'avais dans l'idée de faire un poil plus de 2h sur 22km soit un peu moins de 11km/h de moyenne (à comparer aux 2h11 du 23 km de Gruissan). Seulement le 22km s'est transformé en arrivant sur place en 24km ... alors bon, on part au feeling et on verra bien.

Le départ s'effectue à 8h35 comme prévu, soit 5 minutes après le départ du 34km. Nous quittons le contre-bas du barrage pour faire un bref passage en ville avant de quitter le bitume et de débuter par une bonne petite côte ombragée. D'ailleurs, outre quelques passages en plein champ, la grosse majorité du parcours se fera à l'ombre. Un très bon point vu la saison.

Rapidement, je m'aperçois que Luc ne parvient pas à me suivre alors que j'ai de mon côté un rythme pas forcément bien rapide. Comme il était loin d'être en forme aujourd'hui, ça ne me choque pas plus que ça et je décide, lâchement :-) de continuer tout seul.

Ce début de parcours monte souvent, pas forcément fort, mais comporte plus de D+ que de D-. Du coup je me dis que le retour sera plus tranquille. Durant le premier tiers de la course, je double quelques personnes sur un parcours assez varié, du chemin de terre classique puis de la mono-trace sur un sentier herbeux, petite descente dans un dédalle relativement profond où les appuis se font sur les côtés, parcours asséché sans doute creusé par une pluie torrentielle passée , passage d'un cours d'eau ... sans possibilité de rester au sec, champ, etc.

Sous mon pied droit, je sens déjà un problème récurrent avec mes semelles orthopédiques neuves sinon récentes. Une ampoule se forme sous ma voûte plantaire côté intérieur du pied. Le passage dans l'eau ne va pas favoriser son "extinction" ...

Je passe devant le 1er poste de ravaitaillement où je ne prends rien car j'ai encore beaucoup d'eau dans les 2 bidons à ma ceinture et je n'ai pas encore prévu de grignoter.

Après une petite heure de balade, je commence à faiblir un peu et j'aborde les montées avec plus de tranquilité ... ou de faiblesse c'est selon :-) A ce moment je me fais un peu doubler par d'autres et certains me souhaitent bon courage. Je n'ai pas le temps de leur expliquer que j'aborde ce trail en reprise après la coupure estivale sans aucune préparation trail et dont la sortie la plus longue précédent ce samedi avait duré seulement 1 heure. Enfin bref, beaucoup de discours et de blabla pour dire que je faiblis :-)

Peu après la bifurcation entre les parcours de 24km et 34km, je décide de manger une barre énergétique que je mastique lentement tout en courant ... une habitude à prendre. On arrive au point culminant du parcours et juste avant une portion plate le second ravitaillement arrive. J'en profite pour faire remplir un de mes bidons. Il commence à faire chaud et je n'hésite pas à boire très régulièrement.

La fin du plus gros D+ ainsi qu'aidé par ma barre énergétique, je retrouve un peu du poil de la bête. On oblique alors sur la gauche où commence une longue et douce descente où "j'envois" un peu ... façon de parler hein, c'est Sébastien qui parle et pas un Thomas Lorblanchet ou un Patrick Bruni :-) A cause de mon ampoule je modifie un peu mes appuis mais ça passe.

Je rejoins un type qui se trompe de chemin à deux reprises et termine à un moment dans le jardin d'un particulier. Pourtant, je trouve le marquage du parcours au top. Enfin bon ... un moment d'inattention est vite arrivé. Arrivé à son niveau on échange quelques mots. Il me dit être un habitué des ultras et il fait ce "petit" 20km pour essayer de retrouver de la vitesse qu'il n'a plus l'habitude de pratiquer. On reste ensemble quelques minutes puis je le dépasse dans une petite montée.

Sur la fin le classement ne bougera plus trop. Ce qui me fait dire que le classement d'une course semble se faire surtout sur les 1er kilomètres où il faut se "placer" et ensuite il ne reste "plus qu'à" stabiliser l'allure, garder son rang ... et tenir.

En parlant de tenir, on arrive à un des derniers ravitaillements et il était temps car je n'ai plus d'eau dans mes bidons et je commencais à avoir soif ... Attention : boire avant d'avoir soif dit le conseiller du coureur à pied. Un coureur demande combien de bornes il reste ; réponse de la bénévole : 6km .. hum hum permettez-moi de ne pas être d'accord mais mon GPS indique qu'il ne reste plus qu'environ 4.5 km ... enfin, je me tais et pensant être dans mon droit, je continue, confiant dans la technique plutôt que dans la parole d'une bénévole qui a le soleil qui doit lui taper sur la tête ... en ces fins de parcours tout kilomètre en moins est bon à prendre.

Sitôt quitté la sympathique bénévole qui m'a refait le plein, on aborde la dernière montée ou plutôt "rapaillou" (pour les occitanisants). Je marche ... je sue ... mais ça passe.

Le parcours devient alors plus tranquille, les chemins sont en légère pente descendante ; c'est agréable ... excepté que mes ampoules (car oui je sens également des échauffements sous ma voute plantaire gauche) me forcent à changer ma foulée et mes appuis.

Du coup ça ne rate pas, j'ai du être programmé pour les 22km initiaux et arrivé à peu près à cette distance des crampes commencent à apparaître ... et merd.....

Je baisse le rythme mais je me fixe tout de même comme objectif de tenir 10km/h de moyenne sur l'ensemble du parcours jusqu'à la fin. Je me fais au passage doubler par mon ultra-trailer que j'avais précédemment dépassé :-)

Arrivé au 24ème kilomètre, je maudis (mais que passagèrement, rassurez-vous) les organisateurs car ma bénévole avait raison : il restait bien près de 6 bornes à parcourir toute à l'heure. On passe par une forêt, le chemin ombragé longe le lac, c'est sympatoche comme arrivée. Ensuite c'est moins intéressant (mais la fin est proche alors ça compense) : on longe un parking, on passe sur le barrage on contourne le point d'arrivée pour passer au dessus du canal de trop plein du barrage et on arrive ... enfin :-) !

Au final un chrono de 2h33 (2h38 officiellement car même début de chrono que les 34km) et j'ai tenu mon 10km/h de moyenne.

Un bilan positif mais aussi des leçons à tirer pour mes prochaines courses "au chaud".
Le parcours était très agréable, généralement ombragée, assez varié, assez roulant (même si ma condition physique du moment n'était pas extra). Pas trop de monde mais assez pour ne pas se sentir trop esseulé sur la fin.

Le souci c'est que cela fait deux fois que je termine dans de "mauvaises conditions" après une course avec des températures un peu élevées. Par "mauvaises conditions" il faut comprendre que je fais un petit malaise à l'arrivée ou peu après et il faut que je me pose comme une carpette et que je sieste de force 1h à 1h30 avant de retrouver mon jus et mes esprits.

Un mort-vivant juste après la course :

1h30 après, réveillé par les effluves de paëlla :

Les causes possibles :
- Une mauvaise hydratation : cela me parait peu probable surtout sur cette course où je n'ai pas arrêté de boire. Mais bon, étant un gros buveur à la base, sur les prochaines course du même type j'hésiterai encore moins à vider mes bidons.
- La bouffe : Je n'ai pris qu'une seule barre énergétique après environ une heure de course. Je pense que j'ai merdé entre autre à ce niveau : je vais adopter sur les prochains trails (quelles que soient les conditions de températures d'ailleurs) une prise de solide tous les 3/4 d'heure à une heure. Sur l'Ikalana j'aurai du prendre au moins une seconde barre vers les 1h45 de course et le coup de pompe des 22km ne doit pas y être étranger.
- Les cachetons : Ben oui il ne faut quand même pas oublier que j'ai quand même mon "problème" de surrénales qui ne produisent plus grand-chose et le fait d'avoir pris mon cacheton du matin à 5h30 du matin et d'avoir attendu 11h pour prendre celui de la mi-journée fait que le laps de temps est un poil long. La prochaine fois j'essaierai d'attendre 8h pour le premier et d'anticiper à 11h celui que je prends d'habitude à midi ... à voir ce que cela donne.
- les ampoules : ces maudites ampoules (que j'avais déjà eues au trail des Capucins) proviennent de mes nouvelles semelles. Surtout, erreur de débutant, je ne les ai pas "faites" lors de sorties du week-end. Je pense qu'il y a également un souci de conception avec de légères nervures sur le support de voute plantaire qui doit créer ces zones d'échauffement ... à voir avec la podologue.
- Les sorties longues : ben elles ont été absentes (1h max souvenez-vous !) mais bon là j'ai cherché sciamment le bâton pour me faire battre puisque nous étions en reprise et je ne voulais pas charger la mule directos ... l'idée était de faire ce trail tranquillou ... mais ça a été le cas rassurez-vous ! ;-)

NB : Les quelques photos d'avant et d'après course sont dues à belle-maman, merci ! Et oui encore une fois j'avais oublié mon appareil pour les photos durant la course, honte à moi !!!

Trail de l'Ikalana - 25.7 km
Villefranche-de-Panat- 15/08/2009 08h35
Chrono Officiel : 2h38'
Chrono Réel : 2h33'