mercredi 22 décembre 2010

La fin ...

Déjà trois mois écoulés depuis le marathon de Berlin.
Depuis cette virée berlinoise, aucune nouvelle dans ce blog ... et pourtant j'ai couru et participé à 4 courses : Cross de Montauban, 5km de la Boucle du Confluent, cross de Muret et 5km de la ronde du feu. 4 courses qui n'ont donné lieu à aucun compte-rendu ?!?!?!!!

Mais que se passe-t-il ?

ça avait déjà commencé à mal tourner en juin avec des coquilles vides de CR concernant le Run&Bike de Marssac-sur-Tarn ainsi que le OFF gentiment organisé par Francis31.

Grrr !!! Mais que fait le Shadock ???

Ben en fait je n'ai plus trop le temps ... "Mauvais argument votre honneur !" ... Oui, il faut plutôt dire : je ne prends plus le temps de rédiger ce blog car je suis sur d'autres priorités.
En fait, ayant passé le premier niveau d'entraineur en Hors-stade fin avril et gérant désormais depuis septembre un petit groupe de coureurs je compte faire une longue pause concernant ce blog pour me consacrer à et me concentrer sur l'entrainement dudit groupe.

En fait la boucle est bouclée avec la création de ce blog lors de la participation à mon premier marathon, Toulouse Octobre 2008 et la clôture, au moins temporaire, du même blog après mon second marathon, Berlin Septembre 2010 ... 2 ans où j'ai étalé je ne sais pas trop pourquoi le fond de ma pensée CAPesque :-)

Mais ...

Le net est désormais en moi et si l'aspect plus technique de ma prose ne vous décourage pas (je pense que si pour certains mais ...) ...

... Vous pouvez me retrouver désormais => ici <=


vendredi 1 octobre 2010

Marathon de Berlin 2010

Il y a pas mal de temps que je n'ai pas écrit sur mon blog : Préparation de mon premier "gros" trail (les Burons), fin de saison où la motivation pour écrire manquait un peu à l'appel et puis il y a eu la préparation de mon second marathon qui a débuté aux premiers jours d'août.

L'objectif affiché de ce second marathon était de me rapprocher de mon réel potentiel sur la distance. En effet celui de Toulouse en 2008 avait pour but de me faire découvrir la distance et le chrono objectif avait été volontairement gonflé ... ce qui ne m'avait malgré tout pas empêché de terminer avec de foutues crampes !

Pour ce second marathon, tant qu'à y être on ne s'est pas embêté en choisissant le marathon le plus célèbre pour son côté "roulant" et composé de larges avenues, j'ai nommé Berlin ... Gébré, gare à tes fesses Shadock arrive ! :-)

Après un premier essai avec le trail des Burons, j'ai également concocté en solo le plan d'entrainement pour cette tentative avec un objectif de 3h30. Ce chrono n'est pas forcément très "gourmand" vis-à-vis de mon record sur 10km mais mon expérience sur longue distance étant mince et ma prudence légendaire me rappelant régulièrement à l'ordre, je me suis dit : "3H30, ce serait déjà bien !".

La photo n'est pas d'archive ... c'est la météo du vendredi ;-)

Bref, préparation digérée sans souci : pas de blessure, pas de fatigue de fond et nous voilà dans le sas de départ 3h15/3h30 planqué dans notre simili-sac poubelle aux couleurs du sponsor fourni par l'organisation sous une pluie berlinoise bien installée, avec de jolies flaques déjà formées et fort heureusement une température plutôt clémente voire idéale (dans les 15°C).
Premier coup de stress en me demandant si j'ai bien fait d'ignorer les badigeonnages réguliers à la crème Nok les jours précédant et autres produits "miracles" destinés à améliorer la résistance de mes petits petons au détrempage qui m'attend.
Second petit coup de stress avec cette foutue boisson d'attente qui m'a redonné l'envie d'aller au petit coin. Sortie du sas, vidange contre une grille dans un buisson un peu devant tout le monde ... désolé pour le spectacle mais voici la triste réalité du marathonien stressé sur la ligne de départ ! :-)

Lâcher de ballon, coup de feu du starter (que l'on devine plus qu'on entend) et lentement le troupeau de plus de 35.000 coureurs se lance en marchant lentement, vite, puis quelques trots et enfin avec un petit footing tranquille avant de trouver rapidement son allure de course dès le passage sous l'arche.

Bon, malgré les alertes préalables d'un coureur ayant fait le marathon de Paris, on ne trouve que peu de détritus par terre lors du départ (sac poubelle protecteur, bouteille). A croire que les coureurs à Berlin font attention à déposer leurs déchets sur le terre-plein central ... ou que la pluie motive la plupart à garder cette protection kway-esque (aussi mouillé dedans que dehors).

1,5 km que l'on est lancé et voilà que l'envie de pisser me reprend ! Hésitation qui reste brève et voyant que nous sommes encore sur Tiergarten (jardin), je fais un crochet rapide contre un arbre, marque mon territoire sur cette "petite" avenue (qui traverse tout Berlin) et repars de plus belle, bien remis, bien décontracté ... désormais lancé sur Ze famous ligne bleue.

Au 5ème kilomètre, comme prévu et comme déjà fait à Toulouse, je conserve une petite bouteille pour éviter le ravito et boire de mon côté. Il y a du monde, c'est peu de le dire ; mais au final, j'estime faire peu d'écart quand je veux doubler.

Vers le 9ème kilomètre, le gag ... Mon "soutien-gorge" (comme j'aime à le nommer ainsi) me lâche. Il faut comprendre par là que ma ceinture cardio se déclipse au niveau de l'émetteur et forcément c'est la première fois que ça arrive ! Grrrr ... Bon certains diront : "Quel intérêt du cardio ?" ... oui mais bon moi, même si je ne le regarde pas pendant la course, je bade devant la coucourbe sur mon ordi après ... chacun son plaisir non mais alors ! :-)
Bref, j'essaie de relever mon t-shirt comme je peux en écartant ma ceinture porte dossard et porte-gels pour remettre tout ça en place ... tout ça en courant et en essayant de garder ma vitesse obectif de départ soit 12.2 km/h

Une fois remis de mes émotions je fais malgré tout quelques vérifications et là remerde ! J'ai pommé 2 gels sur 6 :-( ... Ahhh non pas coool là !!! Du coup, difficulté supplémentaire pour ma pomme, faire mes petits calculs en courant : je n'ai plus que 4 gels, je voulais prendre le premier au 10km et puis un tous les 5km ... il m'en manque 2 ; par quoi les remplacer et quand prendre ces produits "non testés avant course" ... bref, la course à la "coulante" est-elle ouverte ? Désolé de parler ainsi mais je retranscris pêle-mêle mes pensées (peu profondes certes) de marathonien en herbe.

Je décide finalement de prendre mes gels jusqu'au 25ème kilomètre, de prendre une banane entière vers le 30ème et de tenter le gel proposé par l'organisation au 35ème : Inch'allah comme on dit au pays !

A par ça, la course se déroule comme prévue. Je suis donc à 12,2 sur les 10 premiers kilomètres. Je veux accélérer légèrement sur la suite mais ne parvient pas à faire moins que 12,5 km/h ... sans doute grisé par la foule dans et hors de la course et puis sans doute également la forme qui est là.

Je boucle mon semi en 1h44'33. Contrairement à Toulouse où j'étais vraiment nickel au niveau musculaire, je sens ici à Berlin que ceux-ci "travaillent" mais vraiment pas de quoi s'inquiéter ... travailler ne signifie par forcément douleurs ou autres "joyeusetés".

Après le semi, je décide de rester sur cette vitesse. Au ravito du 25ème kilomètre, je bois après avoir pris mon dernier gel et me saisis d'une banane dépecée que je prends à pleine main ... ça pègue ... mais je la garde ainsi dans la main pendant plus de 5km pour la manger tranquillement avant le ravito qui vient après le 30ème kilomètre. Je constate que mes 12,5 km/h sont tenus : c'est déjà ça de gagné.

Les quadriceps et les mollets commencent à durcir mais les quelques rares faux plats, écarts pour doubler ou pour se rendre vers les ravitaillements ne me créent pas pour l'instant de début de crampes comme j'avais pu en avoir les prémices lors du marathon de Toulouse.

Vu ma relative forme, je réfléchis 2 secondes et écoute mes sensations du jours pour forcer alors un peu l'allure. C'est d'ailleurs dégueulasse mais un peu grisant d'accélérer (relativement soyons modeste) alors que les premières faiblesses arrivent pour certains.

Plus on se rapproche du centre ville, plus le public est présent ... et plus j'ai l'impression d'accélérer. Ca va tenir ? Vaste question. Je note en tout cas qu'autour de moi beaucoup moins de coureurs qu'à Toulouse sont en déroute. Au pire quelques-uns marchent suite à épuisement ou crampes mais pas de "grands malades" étalés sur le bord de la route comme à Toulouse.

J'arrive au 40ème kilomètre avec les jambes de plus en plus en bois mais pour le reste nickel (bon certes les jambes c'est juste essentiel pour avancer) et avec une moyenne de 12,7 km/h sur les 10 derniers kilomètres.


Je termine les derniers kilomètres en essayant d'accélérer encore dans les relatives petites rues (et ses nécessaires relances) dont la dernière débouche sur "PostDamer Platz" qui laisse alors apercevoir la fameuse porte de BrandeBourg (cf. les derniers JO de Berlin et son marathon) et sa dernière ligne droite. A peine la porte passée, je donne tout ce qui me reste et termine mon second semi en 1h41'01 et 13,3 km/h de moyenne sur les 2 et quelques derniers kilomètres.

Ah oui aussi j'oubliais : 3h25'33 !!!! Et objectif également atteint pour ma mie avec 3h39'03 !!!!

Mouillé, fourbu mais Heureux !!!

"Ich bin ein berliner marathonien" :-)

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jeudi 24 juin 2010

Marathon des Burons 2010




Dimanche 20 juin 2010 au matin. La météo n'a vraiment rien d'une veille d'été : la température ressentie est proche de zéro et sans doute négative (1.6°C de mini sous abri ... source Météo-France), le vent souffle bien (au moins 30km/h de moyenne et des rafales supérieures à 50km/h). Nous sommes massés derrière l'arche de départ et, alors que les gouttes se remettent à tomber pour la n-ième fois, la désormais traditionnelle musique d'Era se fait entendre accompagnée ensuite par le décompte du top-départ.

Nous voilà lancés en débutant ce trail dans la montée du centre puis la traversée de Nasbinals avant d'obliquer à droite et entamer les premiers sentiers.

Nous partons sur une vitesse volontairement basse, pas plus de 9.5 km/h, qui est une vitesse plus faible que notre footing. On s'oblige même parfois à ralentir de peur de se griller pour la suite des réjouissances. Le début du parcours est connu puisqu'on passe sur le même chemin que le trail des Capucins auquel nous avons participé l'an passé. Sur les premiers kilomètres, le parcours est majoritairement composé de montées légères. On aborde ensuite petit à petit la descente vers le ravitaillement du 23ème kilomètre. On passe par de la forêt avec chemins plutôt larges puis par de petits sentiers assez étroits longeant les traditionnels murets de pierres. C'est changeant et plutôt sympathique. Nous sommes encore nombreux sur le parcours et ça fait un peu farandole par moment ; ça j'aime moins mais bon, c'est la rançon du succès.

J'ai réglé mon timer pour qu'il sonne toutes les 45 minutes afin de ne pas oublier de me ravitailler régulièrement. J'ai laissé Nathalie sur son rythme à peu près vers le 5ème kilomètre. Je pense sincèrement qu'on aurait pu faire ce marathon ensemble mais on préfère pour cette première que chacun gère sa course individuellement afin d'éviter les faux rythmes qui pourraient être traitres sur ce genre de distance.

Durant cette première partie, la météo nous fait croire à un retour du beau et malgré le vent persistant, des éclaircies puis des trouées de ciel bleu font peu à peu leur apparition. Les sensations sont bonnes pour l'instant, ce qui parait tout à fait logique (voire rassurant) vu notre préparation. La gadoue est présente par endroit et parfois, pas le choix, faut y aller franco et se "marronnasser" les godillots. Mais bon, c'est pas trop le genre "molasse visqueuse" qui colle aux chaussures mais plutôt "simple" boue noire de tourbière.

Arrivé au ravito de mi-parcours, je remplis mon camel-back de 2 litres que j'avais quasiment vidé et, de peur de manquer sur la seconde partie théoriquement plus difficile, je fais également remplir un bidon (que je n'utiliserai pas au final) que j'avais transporté, vide, sur cette première partie.

Je repars toujours en descente pour quelques kilomètres encore. Celle-ci devient un poil plus technique dans des sous-bois. Je garde un rythme qui me va et dépasse comme je peux quelques coureurs. D'ailleurs, un coureur voulant se déporter pour me laisser la voie libre s'étale par terre ... rien de grave. On arrive ensuite à ce qui est je pense le point le plus bas.

On passe un petit cours d'eau avec une brutale et très courte remontée juste après. Nous ne sommes pourtant qu'à environ 25km de course et alors que physiquement je suis bien, psychologiquement je sens pourtant un coup de moins bien durant environ 3 bornes. Est-ce de me dire qu'il reste encore l'équivalent de 20 bornes à faire ou bien les premières difficultés. Bref, je faiblis un peu ... mais que dans la tête voyons ;-) malgré des kilomètres qui s'écoulent trop lentement à mon goût.

En fait, n'ayant pas trop bossé le parcours j'attends avec impatience la montée de Brameloup qui marque pour moi la principale difficulté du parcours. Cependant la montée dans la forêt avant cette étape est pas mal non plus et la marche (plus ou moins) rapide occupe alors un grand pourcentage d'activité durant ma progression. Les mollets commencent à chauffer ... Après une belle côte, on retrouve un chemin forestier caillouteux assez large et pas trop intéressant ... mais qui permet de se refaire un peu la cerise en trottant sur du faux-plat montant.

On arrive enfin à la fameuse montée "piste noire". En effet c'est du costaud et, mains sur les quadriceps, nous la montons en marchant (tous autour de moi en tout cas). Finalement celle-ci passe assez vite et après un faux-plat intermédiaire nous terminons avec un dernier beau "coup de cul" où des spectateurs nous attendent en haut en nous encourageant. Seulement, arrivé là, ce n'est pas encore la fin de la-dite montée et après avoir traversé un chemin forestier la côte de Brameloup continue ... mais bon l'essentiel vient d'être fait et j'arrive alors au point le plus haut du parcours ... soulagé.

Alors que le vent redouble (ben oui là-haut ça souffle fort), nous terminons la partie forêt pour attaquer sur le plateau avec un accueil météo exécrable : vent de 3/4 face avec granisse ... aîe ça piquotte sur le visage :-) Désolé Mic :-) mais c'est pire que les Citadelles (il y a le zef en plus). Nous passons sur ce qui est je crois la modification de dernière minute : passage sur la route durant environ 1km et quelques. Les muscles se font sentir, la foulée devient plus étriquée et les appuis sur terrain TT moins sûrs. A ce moment je suis un peu dégouté par le timer qui sonne et qui me tance de bouffer ma barre énergétique. Marre de ces barres !!! J'ai des petits morceaux de sauciflard dans le sac mais j'ai la flemme d'aller les chercher ... et mer.... je mets trois plombes tout en m'abreuvant pour terminer cette maudite barre.

Après ce passage très pénible (météo et parcours peu intéressant malgré la jolie vue environnante), nous redescendons petit à petit avant la dernière grosse côte quelques kilomètres avant l'arrivée. Je la monte tranquillement mais surement, sans aucun souci, mais dès la relance qui suit je retrouve mon point faible : crampes aux mollets qui arrivent petit à petit toujours sur la fin de parcours.

Je profite d'une (des très nombreuses) pause(s) pipi le long d'un muret de pierres pour étirer mes mollets de crevettes avant de repartir.

Nous retrouvons un chemin de pierres que je reconnais (trail des Capucins 2009) ; la fin est proche ... Cependant, n'ayant aucune prétention chronométrique, je ne pousse pas dans mes retranchements et quand le faux-plat montant est plus "montant" que "faux-plat" (tout est question d'appréciation me direz-vous) je n'hésite pas à marcher.

La dernière descente sur la route menant à l'arche d'arrivée se fait tranquillement (mais puis-je aller beaucoup plus vite ?), je me fais doubler sans aucun complexe par un gars qui se dit également entamé puis après un dernier virage à droite, j'accède au tapis vert puis au "bippage" de mon dossard numérique sous l'arche d'arrivée. Je regarde alors mon chrono que je n'avais pas trop regardé jusqu'alors (hormis la vitesse moyenne à surveiller qui dégringolait lentement mais sûrement) : 5h18 ... pas trop mécontent le Shadock vu les conditions :-)

NB : Nathalie termine en près de 5h40 à une belle 297ème place sur plus de 740 arrivants.

A moi la plaque de finisher .... ben oui .... tout ça pour ça ... et pour l'aligot/saucisses oui c'est vrai :-)

Marathon des Burons - Edition 2010
Nasbinals - dimanche 20 juin 2010 - 07h00
45.2 km (GPS) - 1400 mD+ (les infos "GPS corrigé" et "officielle" concordent)
Chrono officiel & réel : 5h18

OFF de la Gariotte 2010

CR à faire fainéant !!!

Marssac/Tarn 2010

Run & Bike : CR à faire fainéant !!!

lundi 12 avril 2010

Trail des Citadelles 2010

On pourrait résumer l'édition 2010 par "On prend les mêmes et on recommence !" ...


En effet :
- On s'est inscrits sur la distance la plus petite, le 20km, comme l'an passé. Pas préparés, on voulait prendre un petit bain de boue mais sortant d'un cycle de 10km, on ne voulait pas non plus aller au casse-pipe sur une distance plus grande.
- On avait dans l'idée de le faire plutôt cool comme l'an dernier, moi équipé de mon appareil photo.
- Les conditions météos se sont révélées proches de l'an dernier (avec la même limite pluie-neige au pied du pog de Montségur) malgré un temps la veille après-midi qui pouvait laisser croire à un trail moins humide.

Après une nuit pluvieuse, nous sommes donc sous la tente de départ. Michel fait un dernier briefing puis nous nous lancons pour quelques dizaines de mètres sur le bitume lavelanétien.

On quitte la ville et les dernières maisons pour retrouver du chemin ... boueux :-)
Ze grosse mare habituelle en tout début de parcours où tout le monde s'affaire pour l'éviter puis on continue notre petite montée à la queue leu leu.


Je trouve que la proportion d'utilisateurs de bâtons est plus élevée que l'an passé. On pourrait penser que sur un 20km ce n'est pas forcément nécessaire mais bon, vu la stabilité du parcours, je dis "pourquoi pas" ... même si je ne suis pas pour les utiliser.


J'aperçois des coureurs équipés de chaussure de route. J'avais fait la même remarque concernant le trail blanch. Respect les gars/nanas ! ... quoique à partir d'une certaine quantité de boue, je me demande si la différence est là ...

Le parcours étant plutôt étroit et surtout très boueux et comme je ne cherche pas le chrono, je me place dans la file et monte selon le rythme de la majorité. Le gros de la montée se fait en marchant. Je me fais deux remarques :
- Faudra un jour que je fasse ce parcours "à fond les ballons" pour savoir combien je vaux en essayant de partir devant pour se placer et éviter les remontées périlleuses du peloton.
- Faudra que je refasse ce parcours par temps sec. Et oui en ayant le souvenir du blog de Michel sur la touche finale du balisage qu'il a faite quelques jours avant la course et de ses photos par temps ensoleillé, ça donne vraiment envie de faire cette course ... différemment.

Sinon, je fais des pauses fréquentes pour faire quelques photos de collègues de boulot ainsi que de la Molo's Team qui refait un tour dans la boue ariègeoise. Suite à mes arrêts, je me résouds à ne plus rejoindre madame qui, elle, continue sur son rythme régulier. Le fractionné ce ne sera pas pour ce dimanche :-)


On arrive au pied du pog de Montségur où mes parents ont eu le courage de nous attendre. Une averse de neige m'accueille. Bref échange, quelques photos puis je pars à l'assaut de la citadelles. Les marches sont encombrées de monde. Je trouve qu'il y a plus de bordel que l'an dernier. Une des raisons est la présence de touristes espagnols qui ont choisi LE jour pour visiter Montségur. Ils ne font pas la course et ça se voit : ils sont traaaanquilles ... heureusement que je ne cherche pas le chrono :-)

Arrivé au sommet, comme l'an passé la neige commence à tenir au sol. Petit tour par l'extérieur, toujours aussi sympa ... et venté ... puis redescente. Après le bouchon "espagnol" je descends les escaliers en courant, repassage devant papa/maman puis on trace vers le ravito. Exceptionnellement, je me sers un coca et je repars aussi tôt vers ... la descente ! :-)

Quelques dizaines de mètres plus bas, je rejoins Nathalie, plus prudente et moins tête brûlée que moi. Je savais que j'allais la rattraper sur la descente mais je pensais avoir plus de retard sur elle malgré tout. Plus bourrin dans les descentes, je prends de l'avance et m'arrête pour prendre des photos avant de repartir avec elle. On restera ainsi ensemble tout le reste de la course excepté sur le final.

Au niveau de Coume, j'ai bien failli me planter et continuer sur la route au lieu de bifurquer sur le chemin à droite. D'autres coureurs devant nous ont continué sur la route et j'ai beau gueuler comme un putois, le plus proche de moi ayant des écouteurs ne m'entend pas. Je décide de les rejoindre pour les prévenir. Une fois fait, je remonte, mets un semblant d'obstacle sur la route pour rendre le parcours plus évident et je repars rejoindre ma dame.

La fin du parcours se passe mieux que l'an dernier ou j'avais eu un petit coup de pompe vers le 16ème kilomètre. Seul changement cette année, je me suis astreint à manger un bout toutes les 45 minutes. Ceci explique sans doute cela.

La fin plus plate se termine tranquillou. Petit passage de rivière les pieds au frais :-) ...


Peu à peu on retrouve le chemin de Lavelanet et la tente de départ/arrivée ... pointage en 2h44 et des brouettes et inversion des puces avec madame (elle avait bien pris la puce dans son enveloppe nominative c'est donc bien une inversion de puce) mais bon le chrono je m'en bats un peu les coucougnettes :-) Nathalie arrive 1 à 2 minutes derrière moi. Elle améliore de plus de 10 minutes sont chrono par rapport à l'an dernier ... sans trop forcer je trouve (je ne la trouve pas vraiment entamée en tout cas), et sans préparation (ni travail de côtes ni sortie longue en vallonné) ; c'est bien !

Une édition somme toute assez proche de l'édition précédente tant d'un point de vue extérieur (parcours forcément et météo) et également au niveau vécu/ressenti mais dans tout les cas autant de plaisir pour nous deux sur ce trail si particulier !


lundi 22 mars 2010

10km Auch 2010

Après le 10km de Blagnac qui devait être la dernière course courte sur route (préparée) de la saison, Nathalie nous a entrainée vers le 10km de Boucagnères-Auch. Certes, j'aimerais bien me refaire après cet "échec" blagnacais, certes ce 10km gersois est plus que roulant (faux plat descendant pendant les 5 premiers kilomètres), certes j'avais mis dès septembre une ultime option de rattrapage dans mon planning annuel de courses ...

Bref, nous sommes à Auch ce dimanche matin pour courir ce dix bornes.

Météo idéale : le vent déjà faible la veille au soir est tombé dans la nuit, la température est plus que clémente (je partirai en débardeur). Arrivés par la navette à Boucagnères depuis Auch nous découvrons la zone de départ et son petit rapaillou (côte) après les 100 premiers mètres. Après un footing de rigueur, nous terminons l'échauffement par la montée à plusieurs reprises de cette petite côte. Faudra y aller mollo au départ si on ne veut pas se cramer. Je prends un gel et me place dans la foule.

09h30 pile, le départ est donné au pistolet de starter. Je suis plutôt à l'arrière du groupe avec Gilles. Comme d'habitude, je n'ai aucune prétention de qualif (contrairement à ma dame) et mon temps "montre" me suffit. Ligne de départ franchie, on s'élance tranquillou vers la petite côte que je passe très doucement. En haut, virage à droite à 90° et zou on se met sur les rails pour une longue ligne droite de faux-plat descendant.

J'embraye sur mon allure prévue voire légèrement supérieure mais comme nous sommes plutôt en descente, je ne m'inquiète pas. Comme souvent les sensations sur les 3 premiers kilomètre sont ... absentes ou plutôt indéfinissables ... mais je garde le rythme. Je double au passage Christian et Christine puis Philippe et Nathalie.

Après le 3ème kilomètre par contre, j'ai une bonne pêche. je tourne à 14.8/14.9 km/h et ça se passe bien. Je double au passage Jean-Baptiste et Jean-Michel. Les 4ème et 5ème kilomètres se passent comme sur des roulettes. Même si c'est difficile de comparer (et notamment les parcours), je suis plus rassuré qu'à Blagnac car c'est après le 4ème que j'avais flanché.

Nous passons Pavie et surtout la fin du faux-plat descendant. A la sortie du bourg, une petite montée me fait baisser d'allure. J'essaie de limiter la casse mais j'ai du mal. Je passe le cap et relance un poil dès qu'on revient sur le plat.

Vers les 7 et 8ème kilomètre, on se reprend à nouveau deux faux-plats montants. Je délaisse alors l'indication de la vitesse sur ma montre pour ne pas me casser le moral et je m'applique à garder la fréquence de ma foulée le temps de la "montée". Je commence à accuser le coup mais j'essaie de relancer dès que ça redevient plat.

La fin approchant, j'essaie d'accélérer un dernier coup. Je commence à me triturer le cerveau en me demandant si on va devoir faire un tour de piste avant d'arriver ou si on passe directement sous l'arche d'arrivée en entrant dans le stade ... Ouf ! c'est la 2ème option qui se présente.

Je suis avec une féminine que j'essaie de motiver pour accélérer mais elle ne semble plus avoir de jus ... on passe ensemble la ligne d'arrivée : 41'04 à ma montre !!! Yes.

La saison de court sur route se termine plutôt bien ... pas loin de là où je l'avais commencée à Portet-sur-Garonne mais c'est pas bien grave, le bilan est positif :-)

L'objectif de la saison prochaine sera tout trouvé : Moins de 41' tout en se dirigeant vers les 40' ...

NB : Nathalie a pulvérisé son record pour terminer officiellement en 42'20 (3ème SEF)

10km de Boucagnères-Auch
Dimanche 21 Mars 2010 - 09h30
Temps officiel : 41'12
Temps réel : 41'04