lundi 12 avril 2010

Trail des Citadelles 2010

On pourrait résumer l'édition 2010 par "On prend les mêmes et on recommence !" ...


En effet :
- On s'est inscrits sur la distance la plus petite, le 20km, comme l'an passé. Pas préparés, on voulait prendre un petit bain de boue mais sortant d'un cycle de 10km, on ne voulait pas non plus aller au casse-pipe sur une distance plus grande.
- On avait dans l'idée de le faire plutôt cool comme l'an dernier, moi équipé de mon appareil photo.
- Les conditions météos se sont révélées proches de l'an dernier (avec la même limite pluie-neige au pied du pog de Montségur) malgré un temps la veille après-midi qui pouvait laisser croire à un trail moins humide.

Après une nuit pluvieuse, nous sommes donc sous la tente de départ. Michel fait un dernier briefing puis nous nous lancons pour quelques dizaines de mètres sur le bitume lavelanétien.

On quitte la ville et les dernières maisons pour retrouver du chemin ... boueux :-)
Ze grosse mare habituelle en tout début de parcours où tout le monde s'affaire pour l'éviter puis on continue notre petite montée à la queue leu leu.


Je trouve que la proportion d'utilisateurs de bâtons est plus élevée que l'an passé. On pourrait penser que sur un 20km ce n'est pas forcément nécessaire mais bon, vu la stabilité du parcours, je dis "pourquoi pas" ... même si je ne suis pas pour les utiliser.


J'aperçois des coureurs équipés de chaussure de route. J'avais fait la même remarque concernant le trail blanch. Respect les gars/nanas ! ... quoique à partir d'une certaine quantité de boue, je me demande si la différence est là ...

Le parcours étant plutôt étroit et surtout très boueux et comme je ne cherche pas le chrono, je me place dans la file et monte selon le rythme de la majorité. Le gros de la montée se fait en marchant. Je me fais deux remarques :
- Faudra un jour que je fasse ce parcours "à fond les ballons" pour savoir combien je vaux en essayant de partir devant pour se placer et éviter les remontées périlleuses du peloton.
- Faudra que je refasse ce parcours par temps sec. Et oui en ayant le souvenir du blog de Michel sur la touche finale du balisage qu'il a faite quelques jours avant la course et de ses photos par temps ensoleillé, ça donne vraiment envie de faire cette course ... différemment.

Sinon, je fais des pauses fréquentes pour faire quelques photos de collègues de boulot ainsi que de la Molo's Team qui refait un tour dans la boue ariègeoise. Suite à mes arrêts, je me résouds à ne plus rejoindre madame qui, elle, continue sur son rythme régulier. Le fractionné ce ne sera pas pour ce dimanche :-)


On arrive au pied du pog de Montségur où mes parents ont eu le courage de nous attendre. Une averse de neige m'accueille. Bref échange, quelques photos puis je pars à l'assaut de la citadelles. Les marches sont encombrées de monde. Je trouve qu'il y a plus de bordel que l'an dernier. Une des raisons est la présence de touristes espagnols qui ont choisi LE jour pour visiter Montségur. Ils ne font pas la course et ça se voit : ils sont traaaanquilles ... heureusement que je ne cherche pas le chrono :-)

Arrivé au sommet, comme l'an passé la neige commence à tenir au sol. Petit tour par l'extérieur, toujours aussi sympa ... et venté ... puis redescente. Après le bouchon "espagnol" je descends les escaliers en courant, repassage devant papa/maman puis on trace vers le ravito. Exceptionnellement, je me sers un coca et je repars aussi tôt vers ... la descente ! :-)

Quelques dizaines de mètres plus bas, je rejoins Nathalie, plus prudente et moins tête brûlée que moi. Je savais que j'allais la rattraper sur la descente mais je pensais avoir plus de retard sur elle malgré tout. Plus bourrin dans les descentes, je prends de l'avance et m'arrête pour prendre des photos avant de repartir avec elle. On restera ainsi ensemble tout le reste de la course excepté sur le final.

Au niveau de Coume, j'ai bien failli me planter et continuer sur la route au lieu de bifurquer sur le chemin à droite. D'autres coureurs devant nous ont continué sur la route et j'ai beau gueuler comme un putois, le plus proche de moi ayant des écouteurs ne m'entend pas. Je décide de les rejoindre pour les prévenir. Une fois fait, je remonte, mets un semblant d'obstacle sur la route pour rendre le parcours plus évident et je repars rejoindre ma dame.

La fin du parcours se passe mieux que l'an dernier ou j'avais eu un petit coup de pompe vers le 16ème kilomètre. Seul changement cette année, je me suis astreint à manger un bout toutes les 45 minutes. Ceci explique sans doute cela.

La fin plus plate se termine tranquillou. Petit passage de rivière les pieds au frais :-) ...


Peu à peu on retrouve le chemin de Lavelanet et la tente de départ/arrivée ... pointage en 2h44 et des brouettes et inversion des puces avec madame (elle avait bien pris la puce dans son enveloppe nominative c'est donc bien une inversion de puce) mais bon le chrono je m'en bats un peu les coucougnettes :-) Nathalie arrive 1 à 2 minutes derrière moi. Elle améliore de plus de 10 minutes sont chrono par rapport à l'an dernier ... sans trop forcer je trouve (je ne la trouve pas vraiment entamée en tout cas), et sans préparation (ni travail de côtes ni sortie longue en vallonné) ; c'est bien !

Une édition somme toute assez proche de l'édition précédente tant d'un point de vue extérieur (parcours forcément et météo) et également au niveau vécu/ressenti mais dans tout les cas autant de plaisir pour nous deux sur ce trail si particulier !


2 commentaires:

  1. Belle course bien boueuse et bravo pour ce duo qui nous fait un beau chrono.
    J'en profite pour vous informer du Off que j'organise à Douelle le 29 mai, vous y serez les bienvenus. Toutes les infos sont là :http://traildelagariotte.blog4ever.com

    RépondreSupprimer
  2. Heu le fractionné dans la montée du col du tremblement... Voilà une idée originale! Ca doit décaper! Bien joué pour le chrono sans prépa spécifique.
    A+ sur les sentiers ou sur les côteaux...
    Grumlie

    RépondreSupprimer